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الروايات الرومانسية الاجنبية Romantic Novels Fourm، روايات رومانسية اجنبية


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قديم 09-01-07, 01:34 PM   المشاركة رقم: 6
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كاتب الموضوع : karam المنتدى : الروايات الرومانسية الاجنبية
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Avril en Californie du Sud.

Il avait oublié à quoi cela ressemblait. Ici, le temps était toujours bienveillant. Oh ! il n’était pas rare qu’il se permette de troubler un pique-nique sur la plage ou une partie de campagne. Mais il n’avait rien d’un monstre et personne ne l’avait jamais vu brandir la menace mortelle d’une mousson ou d’un ouragan.
« Certes, se rappela Slade, un sourire ironique sur les lèvres, mais nous avons les tremblements de terre. »
Ce n’était tout de même pas pareil. Lorsque le sol s’ouvre sous les pas d’un homme riche ou que le vent balaie en un clin d’œil le fruit d’une vie d’efforts d’un homme pauvre, on ne peut pas dire que cela revienne au même. Slade ne s’y trompait pas. Dans sa mémoire, la misère du monde avait gravé des images indélébiles qui le mettaient définitivement à l’abri de bien des erreurs de jugement.
Peu à peu, la musique qui sortait de la radio se fraya un chemin jusqu’à son cerveau et changea le cours de ses pensées. Slade reconnut La Valse de Ravel et son sourire s’adoucit. L’orchestre avait joué cette même valse le soir où il avait rencontré Sheila. La tête renversée en arrière, il laissa la musique faire son œuvre. Sur l’écran de ses paupières closes, des images prirent forme et se colorèrent. Et il finit par la revoir, telle qu’elle lui était apparue ce jour-là.
Sitôt la porte franchie, elle captiva son regard. Une foule de gens l’environnaient. Pour le cas qu’il en fit, elle aurait aussi bien pu être seule. Elle se tenait de profil. Mais le profil est l’épreuve suprême de la beauté, son principal écueil ou sa manifestation la plus éclatante. Et le sien était idéalement pur. La plus belle femme qu’il eût jamais vue, pensa-t il alors, tandis qu’il la regardait évoluer avec aisance parmi les invités.

Il ne put résister à la tentation de connaître son nom. Se penchant vers son plus proche voisin, une femme âgée avec une tête de farfadet, il demanda :
— Qui est cette jeune femme, là-bas ? La grande blonde avec une cour de vingt hommes autour d’elle ?
La femme parut s’étonner qu’il ne le sache pas.
— Le Dr Sheila Pollack. La fille de Susan et Théodore Pollack. Ce sont eux qui président ce gala.
Elle dit encore quelque chose à propos de ce qui était inscrit sur le carton d’invitation, mais Slade avait déjà entrepris de se frayer un chemin vers la belle blonde.
Elle portait une robe du soir bleu nuit, dont l’étoffe légère épousait chaque courbe de sa longue silhouette. Le décolleté en cœur laissait deviner sans rien en montrer deux seins parfaits. La finesse de la taille, l’arrondi des hanches, le galbe du mollet atteignaient ce degré de perfection qui se rencontre plus souvent sous le ciseau d’un sculpteur que dans la nature.
A mesure qu’il se rapprochait de l’éblouissante créature, Slade se sentit de plus en plus nerveux. Le bout de ses doigts se mit à picoter, sa gorge s’assécha. Il ressentait le même genre d’excitation que lorsqu’il se trouvait sur le point de découvrir le fin mot d’une histoire. Il adorait débrouiller les mystères. Et cette femme avait l’air d’en receler davantage à elle seule que les œuvres complètes d’Agatha Christie.
— Bonsoir, on m’a dit que vous avez quelque chose à voir avec ce gala de charité.
Sheila se tourna lentement vers lui. Elle avait des yeux turquoise. Immenses. Deux centaurées au printemps. De près, elle était encore plus fascinante que de loin. De telles femmes font bien davantage qu’exister : elles ornent le monde de leur présence.
L’homme avec lequel elle parlait dut se sentir de trop — chat de gouttière s’effaçant devant un lion —, car il bougonna qu’il la verrait plus tard et s’éloigna.
Sheila dévisagea Slade. Si elle l’avait déjà vu quelque part, elle ne s’en souvenait pas. Le mari d’une de ses patientes ?
Elle sourit d’un air suave.
— Nous nous connaissons ?
— Non. Mais je propose de remédier sans tarder à un état de fait aussi navrant.
Avec une grande économie de gestes, il prit Sheila par les épaules et la fit sortir du cercle d’invités empressés autour d’elle.
— Nous avons une grande amie en commun, murmura-t il sur le ton de la confidence. Cela crée des liens. La dame en beige, là-bas.
D’un geste vague, il désigna la vieille femme au visage de farfadet, près de l’entrée. Sheila regarda dans la direction indiquée.
— Vous voulez dire Martha ?
Il confirma d’un hochement de tête. Elle portait un parfum dont il n’aurait rien su dire, sinon qu’il lui mettait le sang en ébullition. Fugitivement, il se demanda si elle avait quelqu’un dans sa vie. Mari, amant, fiancé ? Une chose était sûre : cela n’avait pas la moindre importance pour lui. Du moins, pas à ce moment-là.
— Oui, Martha.
Une lueur amusée passa dans les yeux de Sheila.
— Et si je vous disais qu’elle ne s’appelle pas Martha mais Jane ?
— Alors, je vous répondrais que ma mémoire m’a trahi... ainsi que la vôtre. Car elle ne s’appelle ni Martha ni Jane, n’est-ce pas ?
Ce fut sans doute à ce moment-là qu’elle commença à l’aimer. Ravie de sa réponse, elle partit d’un beau rire perlé.
— Vous avez raison, elle s’appelle Sibyl. Et moi, je suis Sheila Pollack, ajouta-t elle en tendant la main.
Slade s’en saisit.
— Je sais. Je suis du Times.
Surprise par cette nouvelle, elle le toisa un bref instant.
— Curieux, fit-elle. Vous n’avez pas l’air d’un chroniqueur mondain.
— Je ne le suis pas.
Non qu’il eût quoi que ce soit contre les potins. Il faut de tout pour faire un monde et il y a des gens qui n’achètent le journal que pour cela. Mais il ne plaçait pas les chroniqueurs mondains dans la même catégorie que les reporters. Un divorce à Beverly Hills n’a rien à voir avec un charnier au Cambodge. L’un est un vaudeville, l’autre une tragédie. Il y a ceux qui trempent leur plume dans du vinaigre pour raconter ce qui se passe au-dessous de la ceinture des célébrités, et ceux qui la trempent dans le sang, pour que tout le monde sache ce qu’est l’enfer. Ils n’ont pas le même genre d’esprit, et cela finit par se voir sur leur figure.
— Laura Moore a eu un empêchement de dernière minute, expliqua-t il. Intoxication alimentaire. Je la remplace au pied levé.
Un serveur passa à leur portée, un plateau à la main. Slade y saisit deux flûtes de champagne, mettant l’une entre les mains de Sheila. Il avait accepté ce travail comme il aurait aussi bien pu le refuser : sans réfléchir. « Un caprice peut mener loin », songea-t il en contemplant avec délectation la splendide jeune femme.
— Rappelez-moi de lui faire envoyer des fleurs, reprit-il.
Exactement comme il l’espérait, l’air intrigué, elle demanda pourquoi.
— Parce que, grâce à elle, je vous ai rencontrée et que nous avons la chance de passer la soirée ensemble.
Sheila lui lança un charmant regard et mordilla le bord de son verre. Elle devait trouver qu’il allait vite en besogne.
— Ce n’est pas encore fait, murmura-t elle.
Non, mais c’était pourtant bien comme cela que les choses allaient se passer. Il le sentait.
— Oh ! Mais nous avons cette bonne vieille Martha-Jane-Sibyl en commun.
Elle commença à se détourner pour partir. Il accéléra le débit.
— Cela fait de nous de vieux amis, pour ainsi dire.
Parce que cela lui paraissait naturel, il la prit par les épaules une fois de plus.
— Et vous ne refuseriez pas de tenir compagnie à un vieil ami pendant sa dernière soirée aux Etats-Unis, n’est-ce pas ?
Là, elle le prit sûrement pour un fieffé menteur.
— Votre dernière soirée, ah oui ? Vous êtes marin, par-dessus le marché !
Il se donna un air grave.
— Non, reporter. Je pars demain matin pour l’Europe.
Visiblement, Sheila doutait encore. Après tout, ce n’était peut-être qu’une histoire à dormir debout, comme il s’en invente tous les jours à seule fin de séduire les jeunes femmes.
— Londres ? Supposa-t elle.
Slade sourit à cette idée. Comme si, pour couvrir le début des soldes chez Marks & Spencer, on avait besoin d’envoyer un correspondant de guerre !
— Bosnie, laissa-t il tomber avec un hochement de tête.
Sheila réprima un frisson. Les images du siège de Sarajevo, que montrait chaque jour le journal télévisé, n’étaient pas belles à voir.
— Si vous dites cela pour m’impressionner, c’est réussi, murmura-t elle.
— Ce n’est que la vérité, vous savez. Au moment d’envoyer quelqu’un pour couvrir cette soirée, je ne suis pas la première personne à laquelle mon rédacteur en chef a pensé.
Elle l’interrompit d’un rire.
— Je vous crois !
Elle but une gorgée de champagne, et Slade commença à se demander quel goût pouvaient bien avoir ses baisers.
— Je suis ici pour rendre service, reprit-il. Laura avait besoin de quelqu’un pour venir voir à sa place si les petits fours étaient au goût des invités. Elle m’a dit : « Il n’y a rien de tel qu’un de ces raouts entre snobs pour vous faire fuir. Après ça, crois-moi, tu auras vraiment envie de partir pour la Bosnie. »
D’après la manière dont la robe adhérait au corps de Sheila, elle ne devait pas porter grand-chose dessous. Fasciné, Slade se dit qu’il lui faudrait en avoir le cœur net avant la fin de la soirée.
— J’ai bien voulu la croire, enchaîna-t il. Mais c’était avant...
— De me voir ? Acheva Sheila, le menton levé, deux fossettes amusées encadrant sa jolie bouche.
Il la regarda droit dans les yeux et assena gravement que oui. La jeune femme trempa ses lèvres dans le champagne avant de faire un commentaire.
— Vous distribuez toujours les compliments par lots ? dit-elle.
Il n’eut pas le mauvais goût de se vexer. Qu’une femme ait assez de confiance en soi pour ne pas être dupe d’une flagornerie lui plaisait.
— C’était trop ?
— D’une tonne ou deux.
Il avait envie de mieux la connaître, de la garder pour lui toute la soirée. Mais il fallait agir vite. Tous les hommes la regardaient. A n’importe quel moment, l’un d’entre eux pouvait la lui subtiliser. Il sourit d’un air engageant.
— On recommence de zéro ? Proposa-t il.
— Bonne idée.
Elle fit un demi pas en arrière, puis un demi pas en avant, comme un acteur qui refait son entrée, et dit :
— Bonsoir, je suis le Dr Sheila Pollack.
— Un docteur ! s’exclama Spade en prenant la main qu’elle lui tendait et en la plaquant contre son cœur. Cela tombe bien, j’ai très mal là !
Sans s’affoler, Sheila reprit lentement sa main.
— Très drôle, murmura-t elle. A priori, j’aurais plutôt pensé que vos problèmes étaient d’ordre psychologique.
Mutine, elle attendit de le voir sourciller avant d’ajouter :
— Vous êtes d’une timidité maladive, mon bon jeune homme.
Slade savoura cette ironique repartie les yeux clos.
— Quelle sûreté de diagnostic ! Vraiment, vous m’épatez. Cela fait des années que mes médecins cherchent en vain ce que j’ai et vous, en une seconde, vous mettez le doigt dessus. Vous commencez à bien me plaire, docteur Sheila Pollack.
C’était vrai. Avec lui, cela se décidait toujours aussi vite. Il n’était pas du genre à tergiverser.
Et elle devait être de la même race. Car elle arborait un sourire radieux comme le soleil levant.
— Pour tout vous dire, je m’en doutais, murmura-t elle d’un air malin.
— Vous voulez peut-être connaître mon nom ? Poursuivit Slade en jouant le jeu.
Dans ses yeux, il lut qu’elle lui en avait déjà trouvé un. Toute la question était de savoir s’il était flatteur.
— J’aimerais voir votre carte de presse. Il n’y a que cela qui puisse me convaincre que votre histoire n’est pas tout à fait inventé.
Joviale mais pondérée. Intéressante combinaison de qualités. Il aimait assez cela. Lorsqu’il lui tendit son portefeuille, Sheila parut surprise.
— Hum, la photo n’est pas très bonne, bredouilla-t il en feignant l’embarras, mais c’est bien moi.
Elle lut son nom et leva vers lui des yeux où il lui sembla lire une certaine admiration. Cela ne dura qu’une fraction de seconde, avant qu’elle ne se ressaisisse.
— Eh bien, monsieur Garrett, dit-elle en lui rendant son portefeuille, à moins que vous n’ayez dans vos relations un excellent faussaire, vous êtes du Times, exactement comme vous le disiez.
— Je ne mens jamais, conclut-il, avec un sourire qui proclamait le contraire.
Disant cela, il la prit par la main et l’entraîna vers la terrasse. L’orchestre, de bonne tenue, venait d’entamer La Valse de Ravel.
— A propos de ma petite douleur au cœur...
Sheila se pencha vers lui.
— Je recommande la danse, dit-elle en riant.
— La danse ?
— Oui, et de préférence au clair de lune.
Slade tourna les yeux vers le ciel : un dais de velours noir pailleté d’argent. Danser, oui, il n’y avait pas de meilleur pré********************************e au monde pour prendre une femme dans ses bras.
— Soit, murmura-t il en prenant des airs de martyr. Si c’est le médecin qui le recommande...
Cette soirée avait fini en apothéose, sur une plage privée, non loin de l’hôtel où se donnait le gala.
Slade n’aurait jamais cru qu’une femme puisse avoir tant à offrir. Il avait découvert dans ses bras des nuances de plaisir infinies.
Sheila lui avait donné bien plus qu’il n’aurait jamais osé espérer.
Et bien moins.
Moins, parce qu’elle n’avait pas exprimé la moindre exigence personnelle, ni n’avait rien demandé en échange du don total qu’elle faisait d’elle-même.
Jamais il n’avait réagi comme ce soir-là. Il y avait eu du sortilège dans l’air. Oui, une telle harmonie, de telles délices ne pouvaient s’expliquer que par un mot : magie.
Cette seule soirée lui avait procuré de quoi rêver pendant des mois. Plus d’une fois, dans son sommeil, le corps de Sheila, né d’une fausse position du bras ou de la jambe, avait été sa seule consolation dans un monde livré au bruit et à la fureur.
Après une nuit passée à faire l’amour et à ne s’arrêter que pour reprendre haleine, ils s’étaient quittés à l’aube, avec la certitude que ce qu’ils venaient de vivre allait devenir le joyau de leur mémoire.
Et maintenant, il était là, sur le point de la revoir. Serait-elle aussi merveilleuse que dans son souvenir ?
Et, si oui, que ferait-il ? L’inviterait-il à dîner ?
Après avoir fait l’amour avec elle sous un ciel étoilé, un dîner semblait bien ordinaire.
La valse était finie. Slade éteignit la radio. Pensif, il se mordillait la lèvre inférieure.
Ces hésitations ne lui ressemblaient pas. De quoi avait-il peur ? Il n’était pas sur le point de traverser un champ de mines ou de courir cent mètres à découvert, avec des snipers juchés sur les immeubles alentour. Il allait juste mettre un rêve à l’épreuve de la réalité. Ce n’était pas si terrible, personne n’en était jamais mort.
Il descendit de voiture, claqua la portière, et se dirigea vers l’hôpital d’un pas martial.
Sur le grand panneau, dans le hall, le nom qu’il cherchait se trouvait au milieu de la troisième colonne : « Dr Pollack Sheila. Cabinet 812 ».
« De sa fenêtre, elle doit avoir une vue imprenable sur Catalina », pensa-t il. Au moment d’appuyer sur le bouton de l’ascenseur, il s’étonna d’avoir les mains moites. Il avait pourtant affronté des situations plus impressionnantes. Il avait été réveillé au milieu de la nuit par le bruit des obus ; les balles avaient sifflé à ses oreilles dans des villes en ruines ; il avait vécu au milieu de réfugiés, partageant leur maigre pitance et leurs encore plus maigres espoirs de paix. Tout ça pour glaner la matière d’un article ! Et il ne s’était jamais senti aussi troublé et mal à l’aise qu’aujourd’hui.
Pourquoi maintenant, alors qu’il regardait les numéros des étages défiler sur le cadran d’un ascenseur ? « Parce que l’enjeu n’est pas le même », se répondit-il. Aucune de ces guerres auxquelles il avait assisté n’étaient les siennes. Il n’était que spectateur. Mais aujourd’hui, il se retrouvait face à sa propre vie.
Le huitième étage était aussi le dernier. Lorsqu’il déboucha sur le palier, Slade se demandait encore s’il ne ferait pas mieux de rebrousser chemin et d’oublier toute cette affaire.
La lâcheté de cette pensée le dégoûta aussitôt.
Le cabinet qu’il cherchait était le troisième à droite. 812. Une plaque proclamait : « Dr Sheila Pollack, gynécologue accoucheur ».
La salle d’attente était spacieuse et le bleu pâle des murs répandait une atmosphère douce et paisible. Il y avait douze fauteuils de cuir, de part et d’autre d’une table basse en marbre. On se serait plutôt cru dans un salon que dans le cabinet d’un médecin.
Slade frappa à une porte de verre dépoli. L’infirmière qui l’ouvrit le regarda bizarrement.
— Bonjour, dit Slade. Le Dr Pollack est-il là ?
— Oui, répondit l’infirmière, qui s’appelait Lisa, à en croire le badge épinglé à sa blouse.
Elle attendit qu’il continue.
— Puis-je lui dire deux mots ? demanda Slade, d’un ton impatient.
L’infirmière se demanda s’il avait bien lu la plaque sur la porte.
— Vous cherchez peut-être le Dr Théodore Pollack, suggéra-t elle poliment. C’est au sixième étage. Cabinet numéro...
Théodore Pollack ? Le nom lui disait vaguement quelque chose mais il n’arrivait pas à le situer. Cet homme serait-il le mari de Sheila ? Ainsi, il aurait rêvé d’une femme mariée pendant tous ces longs mois ?
— Non, c’est bien Sheila Pollack que je désire voir, répondit-il.
Il regarda par-dessus son épaule. Trois femmes enceintes venaient d’entrer. Avec un sourire en coin, il ajouta :
— C’est personnel.
L’infirmière le regarda d’un œil scrutateur. Le Dr Pollack ne lui avait pas dit qu’elle attendait quelqu’un.
— Pour le moment, elle est occupée, dit-elle.
Eh bien, il avait déjà patienté si longtemps, quelques minutes de plus ou de moins n’y changeraient pas grand-chose.
— Je vais attendre, dit-il sur un ton résigné.
Il prit un magazine et alla s’asseoir.
— Je vais prévenir le docteur que vous êtes là, monsieur, dit l’infirmière. Votre nom ? Slade hésita.
— Dites-lui seulement qu’il s’agit de quelqu’un qu’une valse au clair de lune n’a pas tout à fait guéri de sa maladie de cœur, répondit-il.
L’infirmière ouvrit la porte de verre dépoli et disparut.

 
 

 

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Merci beaucoup chere Karam,
L'histoire commence bien et j'espere qu'on aura la suite bientot.

En attendant la suite, tu as mes remerciements

Aichaa

 
 

 

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pas de quoi ma chere
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cette histoire se trouve dans la site www.harlequin.fr et il se trouve aussi d'autres tres interessante

 
 

 

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Waw, c'est genial ca fait un bout de temps que je cherche ce site. Dis Karam, je peux savoir t'es d'ou.

Aichaa

 
 

 

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