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ÇáÑæÇíÇÊ ÇáÑæãÇäÓíÉ ÇáÇÌäÈíÉ Romantic Novels Fourm¡ ÑæÇíÇÊ ÑæãÇäÓíÉ ÇÌäÈíÉ


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6

Je m’abandonne à ses baisers féroces. Ses lèvres sont brûlantes, sa langue agile. Son baiser me grise, m’enflamme. Je sens mon âme qui s’embrase.

Meghan lui sourit, coquine. Visiblement, sa déclaration l’avait laissé bouche bée, mais il se reprit vite. Elle le devinait à la fois surpris et intrigué.

Quelle coquine elle faisait !

Se laissant glisser de son tabouret, elle se plaça entre ses cuisses. Il la prit par les hanches. Elle aimait sentir ses mains sur elle — fortes, déterminées… Les siennes, en revanche, tremblaient comme des feuilles.

Une main sur sa tempe, elle se fraya un chemin dans ses boucles sombres. Ses cheveux étaient aussi doux et soyeux qu’elle l’avait imaginé. Elle laissa glisser sa paume sur sa nuque, le long de sa mâchoire, puis elle s’avança tout contre lui, frottant son ventre entre ses cuisses, sur le bouton de sa braguette.

Elle le désirait. Maintenant. Mais un peu plus d’enthousiasme de sa part n’aurait rien gâché.

— Allez, Nick, chuchota-t?elle à son oreille. Laisse-toi aller, libère tes pulsions.

Il tressaillit. Ses doigts se crispèrent sur sa taille, puis se relâchèrent. Pourtant, lorsqu’il la regarda, elle ne lut que du regret et de l’inquiétude dans ses yeux.

— Et si je te ramenais dans ta chambre ?

Elle secoua la tête en signe de dénégation, avant de s’arrêter. La terrasse s’était mise à tourner sous ses pieds.

— Non, non, non… Une chambre, c’est bien trop prévisible.

L’amour à la vanille ? Non merci. Ce qu’elle voulait, c’était plutôt cinq boules café et coco, avec chocolat amer et beaucoup de chantilly.

Oh oui, baby, vas-y !

— Je veux qu’on fasse l’amour comme des fous, sans tabou.

Un mélange de désir et d’alcool saturait ses veines. L’alcool rendait sa diction incohérente ; le désir lui donnait des ailes. Elle prit les mains de Nick dans les siennes et les pressa sur ses fesses.

— Comme des fous et sans tabou ? murmura-t?il en la pétrissant doucement. Oh ! Beauté fatale, tu me rends fou.

Elle vacilla et reprit son équilibre en se retenant à lui.

— Alors, on baise ou quoi ?

Il parut indécis. Mais quand il reprit la parole, ce fut d’une voix ferme.

— Meghan, je pense que nous devrions…

— Non, non, ne pense plus. Je veux faire l’amour sur la plage, avec les vagues qui viennent s’écraser sur nous, comme dans les films.

Elle se libéra de son étreinte et s’échappa en zigzaguant. Qu’aurait fait Elise dans la même situation ? Elle aurait rejeté la tête en arrière, les lèvres fendues en un large sourire. L’aurait appelé d’un petit signe de l’index, provocante et sexy.

— Essaie de m’attraper !

Détachant ses sandales, Meghan commença à courir vers la plage d’un pas incertain. Le sable était frais sous ses pieds et une brise marine plaquait le tissu de sa robe contre ses jambes. Elle jeta un coup d’œil par-dessus son épaule. Derrière elle, Nick gagnait rapidement du terrain.

Riant, le souffle court, elle se laissa rattraper et lâcha ses sandales. Ils avaient de l’eau jusqu’aux chevilles. Alors qu’il la soulevait contre lui, elle posa sa tête dans le creux de son épaule et se laissa bercer par les battements de son cœur et le fracas des vagues, les yeux perdus dans l’horizon. La surface de l’eau scintillait dans le clair de lune comme une pluie d’étoiles.

Tout en lui caressant le dos, il prit sa nuque de la main. Ce tendre massage déclencha en elle un désir puissant, et elle se mit à trembler dans ses bras. Le visage enfoui au creux de son épaule, elle pressa son corps contre le sien. Ses seins étaient tendus et douloureux ; les petites pointes durcies se frottaient contre son torse. L’envie la submergea lorsqu’elle sentit l’arête saillante de son érection contre son ventre.

Enfin, elle y était. Son fantasme du Grand bleu allait bientôt se réaliser. Oui, oui, oh oui !

Elle inclina la tête en arrière pour mieux le regarder. Ses yeux avaient pris la teinte vert foncé du jade. Le vent avait emmêlé ses courtes boucles noires et, sous le clair de lune, des ombres étaient apparues sur son visage, accentuant sa mâchoire carrée. Comment pouvait-on laisser en liberté un homme avec une bouche pareille ? Les lèvres étaient pleines, charnues, sexy…

Je le veux et je vais l’avoir.

— Je ne suis pas frigide, je peux le prouver.

— Je n’ai jamais pensé que tu étais…


Ses mots s’étranglèrent dans sa gorge. Elle s’était mise à frotter son ventre contre le sien, les boutons de sa robe s’accrochant à sa fermeture éclair. Les bras autour de lui, elle lui pétrit les fesses. Laissant échapper un gémissement rauque, il se pencha vers elle. Leurs souffles s’emmêlèrent et elle ferma les yeux. Elle anticipa, pleine d’impatience, la caresse de leur premier baiser. Une seconde passa, puis une éternité. L’attente était presque insupportable.

Elle rouvrit les yeux. Il la contemplait avec une tendresse inattendue. Ses doigts pincèrent doucement sa joue, comme s’il voulait emporter un souvenir avec lui.

— Hmm ! c’est vraiment bon, Nick, mais tu ne veux pas m’embrasser ?

— Plus que tu ne le crois. Plus qu’il ne faut.

Il prit son visage dans ses mains. Quand ses lèvres effleurèrent enfin les siennes, la caresse fut si lente, si douce, qu’elle crut défaillir. Puis sa bouche couvrit la sienne, et elle comprit qu’elle était perdue.

Elle ferma de nouveau les yeux et ses genoux se dérobèrent sous elle. Son tendre baiser était comme une promesse qu’on chuchote. Il fit courir le bout de sa langue sur sa lèvre supérieure avant de prendre possession de sa bouche.

Elle lui rendit son baiser, explorant sa bouche au parfum de cannelle et de tabac. Leurs langues se parlaient, se répondaient, et elle sentait tout son corps renaître à ce langage.

Posant le plat de sa main au creux de ses reins, il la maintint serrée contre lui. Gémissante, elle se frotta à lui. Une douce chaleur irradiait entre ses cuisses, et ses hanches commencèrent à se balancer sur un rythme vieux comme le monde. Le désir enflammait sa chair, embrasait son âme. Tous ses sens étaient en éveil.

C’était encore meilleur que tout ce qu’elle avait écrit.

Le monde tournait tout autour d’elle. Comme si l’univers tout entier s’était réduit à ce petit bout de plage et à ces deux êtres qui s’y unissaient. Le souffle court, elle se sentit partir. De minuscules points de lumière dansaient dans la brume qui s’était formée devant ses yeux tandis qu’une force irrésistible l’attirait vers l’obscurité. Elle essaya de faire le point sur le visage de Nick, mais il se perdit dans le brouillard. Tout devint flou. Puis noir.

Meghan glissa entre ses bras et se laissa tomber sur le sable détrempé. Encore tout à leur baiser, Alex eut besoin d’une seconde pour comprendre ce qui se passait.

Comme elle ne réagissait pas, il l’attrapa par les bras et la tira sur la plage, hors d’atteinte des vagues. S’agenouillant devant elle, il vérifia qu’elle respirait. Son pouls était rapide mais régulier. Il repoussa doucement les mèches folles qui s’étaient emmêlées sur son front mouillé et essuya les grains de sable collés sur ses joues.

Beauté fatale s’était endormie comme un bébé.

Il n’allait pas profiter de son état, bien sûr, mais quand même… Il n’était qu’un homme ! Si elle n’avait pas brusquement sombré dans le sommeil, il aurait sûrement réalisé son fantasme de faire l’amour sur la plage — entre autres.

Après avoir ramassé ses sandales, il la prit dans ses bras et se redressa, la calant fermement contre lui. La chaleur de son corps irradiait contre sa peau à travers sa robe trempée.

Il se dirigea vers l’hôtel. Comment allait-il bien pouvoir traverser le hall avec une femme endormie dans les bras sans se faire remarquer ? Manque de chance, Julie avait dû les voir à travers les palmiers, car elle apparut soudain devant lui.

— Hé ! que s’est-il passé ? Elle va bien ?

— Overdose de cocktails. Ça va aller, mais il faut qu’on la ramène dans sa chambre.

Elle souleva le bras sans vie de sa sœur et le lui cala contre le torse.

— J’espère que ce n’est pas grave.

Il jeta un coup d’œil à Meghan et la repositionna contre lui. Toujours pas de réaction

— Une bonne nuit de sommeil, quelques aspirines, et il n’y paraîtra plus, assura-t?il.

— Merci de vous en être occupé…

— Euh… Nick. Nick Alexander.

Elle le dévisagea des pieds à la tête, avec un petit air entendu.

— Alors, c’est vous, le pirate. Alléluia !

— Hein ? dit-il, abasourdi.

— Rien, rien. Je ne peux pas abandonner la soirée pour l’instant. Vous voulez bien la monter dans sa chambre ?

— Bien sûr, ne vous inquiétez pas. Il ne va rien lui arriver.

— Merci, Nick. Pourquoi ne passez-vous pas par là ?

Elle lui indiqua un chemin qui contournait le bâtiment et menait à un ascenseur de service.

Arrivé au sixième étage, Alex repéra rapidement la chambre de Meghan. Laissant tomber les sandales, il lui posa les pieds par terre et la maintint fermement contre lui de façon qu’elle tienne debout. Ne restait plus qu’à trouver la clé.

Il recula d’un pas et l’observa tout en la tenant à bout de bras. La tête de Meghan retomba mollement sur sa poitrine. Il chercha vainement des poches sur sa robe. Rien que du tissu rose translucide qui collait à sa peau. Peut-être une poche secrète ? Il glissa sa main le long de ses hanches à la recherche de la carte magnétique. Sans résultat.

Mais où… ?

Il s’interrompit et baissa les yeux vers son décolleté. Il n’y avait que son soutien-gorge. Prenant une longue inspiration, il se força à déglutir. Depuis le début de la soirée, il mourait d’envie de toucher sa poitrine, se demandant si ses seins empliraient les paumes de ses mains. La seule différence, c’est que, dans ses fantasmes, Meghan était réveillée.

Il glissa sa main sous le tissu humide et se retint de gémir lorsqu’il sentit la pointe de son sein gauche se dresser contre ses doigts. Il s’y attarda un instant puis explora le bonnet droit. Il y trouva la clé magnétique, toute tiède d’être restée contre sa peau.

Derrière lui, la sonnerie de l’ascenseur retentit. Alex délaissa à regret les seins de Meghan pour glisser la carte dans la serrure magnétique. Il poussa le battant du pied, la souleva dans ses bras et envoya les sandales à l’intérieur de la chambre d’un tir bien ajusté. Puis il pénétra dans la pièce.

La suite étant identique à la sienne, il n’eut aucun mal à trouver la chambre. Il allongea Meghan sur le lit et alla chercher une serviette de toilette dans la salle de bains. Il lui sécha les cheveux, le visage, puis frotta doucement ses bras et ses jambes.

Jetant la serviette sur la table de nuit, il s’apprêtait à recouvrir Meghan du dessus-de-lit quand il s’arrêta, hésitant. Sa robe était mouillée, et le fin coton plaqué contre sa peau.

Il ne pouvait quand même pas la laisser comme ça. Il fallait la déshabiller, sinon elle risquait de prendre froid.

Ouais, c’est ça. Tu as surtout envie de voir ce qui se cache sous cette robe sexy.

Un genou posé sur le bord du lit, il commença à la déboutonner, puis la releva en position assise. Elle s’écroula contre lui. La maintenant plus ou moins droite, il fit glisser le tissu mouillé jusqu’à sa taille.

Elle avait un corps magnifique, avec des courbes là où il fallait. Sa peau dorée contrastait avec le rose fushia de son soutien-gorge. Ses doigts le démangeaient. Il voulait encore caresser sa chair ferme et sentir la chaleur de son corps sous ses doigts.

C’est alors qu’elle se mit à bouger, gémissant doucement, puis lança un bras au-dessus de sa tête. Toujours endormie, elle roula sur le côté, ce qui permit à Alex de lui retirer entièrement sa robe. Et de perdre la raison.

Le string rose fushia ne laissait aucune place à l’imagination. Il s’insinuait entre les deux fesses les plus parfaites qu’il ait jamais contemplées.

— Oh, Beauté fatale, tu me tues ! murmura-t?il en levant les yeux au ciel.

D’accord, il n’était qu’un minable, mais il tendit quand même la main vers elle. Sa peau était douce comme du velours, fraîche comme le sable fin. Il laissa ses doigts s’aventurer vers l’intérieur de sa cuisse, là où sa peau prenait une teinte de miel. Lui-même sentait son sexe en érection tendre le tissu de son jean à le craquer.

Elle écarte les jambes et le regarde qui l’observe, sans la moindre honte. Il glisse ses doigts dans la chaleur humide de sa fente et commence à décrire des petits mouvements circulaires. Elle se cambre contre sa main, l’encourage…

Se rappelant ces phrases du journal intime, il la recouvrit à regret avec le dessus-de-lit et se leva, pris de remords. Non, il ne fallait pas. Il devait garder ses distances. D’autant qu’elle faisait peut-être partie du cartel. Il n’allait pas commettre la même bêtise qu’Emelio. Il n’était pas si bête…

Oh, et puis, si ! Il ferait l’amour à Meghan, juré.

Allongé sur le dos, la bouche ouverte, le souffle court, Alex sentait sa peau le brûler, et tous les muscles de son corps lui faisaient mal. Le parfum de Meghan vint chatouiller ses narines. Lorsqu’il reprit enfin son souffle, il ouvrit les paupières et leva les yeux dans sa direction.

Elle était toujours aussi belle, avec ses cheveux ébouriffés, sans maquillage. Et malgré ses yeux injectés de sang.

— Déjà fatigué, Nick ?

Les mots lui parvinrent, presque inaudibles parmi le vacarme des battements de son cœur. On aurait dit que la voix de Meghan avait été créée pour le téléphone rose. Non pas qu’il aime ça, d’habitude.

— Oh, ça va, ça fait une heure que je m’active !

Il replaça la barre de musculation sur son support et se redressa. Alors que Meghan reculait d’un pas, il se leva et s’étira, exhibant ses muscles. L’admiration qu’il lut dans ses yeux dorés en valait largement la peine.

Il n’avait pas dormi de la nuit, mais, pour une fois, ce n’était pas à cause du cauchemar d’Overtown. Non, il avait passé son temps à ressasser les fantasmes que Meghan avait décrits dans son journal intime. Elle occupait toutes ses pensées, malgré une heure de footing sur la plage et une autre heure passée dans la salle de musculation.

Attrapant sa serviette, il s’essuya le visage et le torse. Il ne put retenir un petit sourire en voyant qu’elle continuait de le dévisager, et gonfla ses muscles à son intention.

— Vous êtes venue pour le cours de gym ?

— Non, pour le massage de détente Shiatsu.

Elle inspira profondément, les épaules en arrière et les seins pointés en avant. Alex avait du mal à ne pas garder les yeux fixés sur sa poitrine. La pointe de ses mamelons, sans soutien-gorge, le narguait sous le fin coton de son T-shirt. Une nouvelle vague de désir le submergea.

— Vous êtes tendue ?

— Euh…

Rosissante, elle détourna le regard et, d’un geste machinal, se mit à triturer son bracelet en or. La prenant par la main, il l’emmena un peu à l’écart, vers la baie vitrée.

— Alors, Beauté fatale, où étiez-vous passée, ce matin ?

— Je vous évitais.

— Brutale, mais franche !

Elle fit une petite grimace et effleura son bras du bout des doigts.

— Excusez-moi, je vous en prie, commença-t?elle, l’air piteux. J’ai tellement honte. Ces Miami Vice étaient très alcoolisés et je n’ai pas l’habitude de boire.

Il s’adossa au mur et lui sourit gentiment.

— Ah, ça, vous étiez gaie ! Comment va votre tête ?

— Toujours attachée, apparemment, ajouta-t?elle en se frottant les tempes. Enfin, je n’en jurerais pas.

— Il faut que vous buviez beaucoup d’eau…

— Nick, le coupa-t?elle, je suis vraiment désolée au sujet de ce qui s’est passé la nuit dernière.

Il l’observa attentivement. Il voulait guetter sa réaction lorsqu’il lui poserait la question suivante.

— Vous êtes désolée pour tout ce qui s’est passé ?

— Que voulez-vous dire ?

— Rien, rien, oubliez ça.

Il regarda sans la voir la terrasse extérieure. Si Meghan avait oublié l’incroyable baiser qu’ils avaient échangé la veille, ce n’était pas lui qui allait le lui rappeler. Il avait essayé de se comporter en gentleman — hormis le moment où il avait un peu abusé de son coma éthylique pour lui peloter les fesses.

— Je regrette d’avoir tant bu et de m’être comportée ainsi avec vous.

— Je ne me suis pas senti insulté.

— Je m’en souviens, en effet.

Ses yeux étincelèrent d’amusement, et elle le dévisagea de la tête aux pieds.

— Oui, répéta-t?elle, enjôleuse, je m’en souviens…

Il tressaillit, surpris. Est-ce qu’elle s’était réveillée, la nuit dernière, sans qu’il s’en aperçoive ?

— Vraiment ?

— Jusqu’à un certain point, du moins. On était sur la plage, et puis je me suis réveillée dans ma chambre avec la migraine.

Bien. Son secret resterait bien gardé. Il hésita un instant avant de lui demander :

— Et vous vous souvenez aussi de ce que vous m’avez dit ?

Le rire de Meghan s’étrangla dans sa gorge.

— Comment l’oublier ? Je n’ai jamais rien fait de tel de toute ma vie. Je n’ose pas imaginer ce que vous pensez de moi.

Il lui prit le visage dans les mains et riva son regard au sien.

— Je pense que vous êtes une femme magnifique qui n’a pas peur de reconnaître l’inévitable.

— Je vous dois une explication. Il faut que je vous…

Elle s’interrompit. Quelqu’un s’était installé sur le banc de musculation, à portée d’oreille.

— Vous êtes toujours d’accord pour la sortie en mer avec masque et tuba ? s’enquit-il.

— Bien sûr. Je vous retrouve sur la jetée dans une heure.

Plaçant les mains sur ses avant-bras, elle se dressa sur la pointe des pieds et déposa un doux baiser sur ses lèvres.

Alex se sentit chavirer sous la tendresse de son geste. Il sourit, étonnamment heureux.

— A tout à l’heure, Beauté fatale.

Et il la regarda s’éloigner, hypnotisé par le balancement de ses hanches moulées dans son petit short blanc.

Etait-il tombé sur la tête ? Le moment était mal choisi pour se lancer dans une nouvelle histoire. Les recherches d’Emelio au sujet de Meghan n’avaient rien donné — ni casier, ni mandat d’arrêt, pas même une amende. Sans doute n’avait-elle rien à voir avec le cartel, mais cela ne signifiait pas pour autant qu’il pouvait se lancer tête baissée dans une aventure.

D’autant qu’il n’était pas question de lui révéler sa couverture. Il devait jouer son rôle, même avec elle. Mentir et dissimuler.

Et merde ! Encore et toujours la même situation. Liz, son ex-femme, avait fini par demander le divorce parce qu’elle ne supportait pas de le voir disparaître plusieurs jours durant sans donner signe de vie. Elle refusait d’admettre qu’il doive lui cacher des choses. Alors que c’était justement le propre de son boulot ! Jamais elle n’avait voulu comprendre que sa profession était une composante essentielle de son identité.

Dans le vestiaire, il retira son débardeur et son short trempés de sueur avant d’entrer dans la douche. Il se savonna énergiquement le torse, le ventre, les cuisses. Et se mit à penser à Meghan.

Il aurait bien changé de place avec la masseuse. Il l’imagina nue devant lui, gémissant doucement sous ses mains. Il ferait rouler sa peau mate sous ses doigts, la malaxerait jusqu’à ce qu’elle soit tiède et souple à force de caresses. Il lui masserait les épaules, frotterait son dos, lui pétrirait les cuisses. Puis il se pencherait pour goûter sa chair tendre…

Il laissa échapper un soupir de frustration. Baissant la tête, il offrit sa nuque au jet et ouvrit à fond le robinet d’eau froide. La morsure glacée de l’eau lui arracha un râle sourd. Mais il avait repris le contrôle de ses sens et de son esprit.

 
 

 

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   rihame vous etes la meilleure ma puce wow quelle comeback tu nous a epaté merci chere soeur on attd tjrs tes nouveautés si exquisites tu ne cesse pas de nous eblouir merci pr ts

trés cher aghata ça ma touché enormement ton message merci de me courager et surtout faire confiance a mon gout et mon choix j'espere QUE LE ROMAN TE PLAIRAS et surtout suis moi toujour

 
 

 

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ÞÏíã 19-09-09, 09:40 PM   ÇáãÔÇÑßÉ ÑÞã: 13
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chapitre 7



Alex attendait Meghan sur la jetée lorsque la navette en provenance de Key West accosta. En voyant Rogelio Braga en descendre, il sentit son ventre se serrer et un goût de bile lui monta à la bouche. Braga se dirigea vers lui. Alex enfonça ses poings au fond de ses poches, essayant de calmer le tremblement de ses mains. Un mélange puissant d’appréhension et d’adrénaline s’était déversé dans ses veines.

Je vais y arriver. Je maîtrise.

Il prit une longue inspiration et se força à rentrer dans son rôle. Bon sang, ça n’aurait pas dû lui poser le moindre problème !

Quelques secondes plus tard, Nicholas Alexander accueillait en souriant son employeur potentiel. L’allure roublarde, il arborait un air rusé et ses lèvres s’étiraient en un sourire de circonstance. Le ton de sa voix s’était modifié, lui aussi, de façon à mieux coller au personnage.

— Señor Braga, débita-t?il avec empressement, quel plaisir de vous revoir ! Je vous ai cherché la nuit dernière, pour vous remercier de votre généreuse attention.

Braga lui prit la main et la serra mollement, à la manière des Latinos — rappel que la force physique ne fait pas le pouvoir.

— C’était normal. Je suis ravi que le vin vous ait plu.

— J’espère, Señor Braga, que vous vous joindrez à moi pour le boire ? Peut-être que nous pourrons ainsi conclure notre marché ?

Nick lui sourit, à la fois déférent et optimiste.

Braga lui fit signe de le suivre, et ils s’éloignèrent sur la jetée.

— Dites-moi, Nicholas, que comptez-vous proposer à Frankie Ramos ?

Une balle dans la poitrine. Alex se força à ignorer la bouffée de colère froide qui montait en lui, ainsi que les images de l’indic et de l’agent assassinés. Il fallait que sa réponse s’accorde avec son rôle de petit génie de la finance, tout en faisant avancer leur enquête.

— Il y a des centaines d’opérations possibles qui pourraient convenir à votre organisation. Avant de vous répondre, je dois en savoir plus. Où sont les fonds, comment ils sont transférés… Je pourrai ensuite vous présenter de nouvelles méthodes.

— Nous préférons conserver un certain flou et, bien que j’apprécie votre discrétion, j’aimerais que vous soyez le plus franc possible : qu’avez-vous de mieux à offrir que les autres banquiers ?

Le moment était venu pour Nicholas Alexander de faire ses preuves. Braga l’observait attentivement, dans l’attente de sa réponse. Vas-y. Alex décida de se mouiller et de montrer qu’il connaissait un peu le fonctionnement du cartel.

— Sans vouloir vous offenser, señor, vous devez changer d’échelle. Regrouper et transporter des cartons entiers d’argent sale en petites coupures prend du temps, de la place, et fait courir beaucoup de risques. Evacuer l’argent du pays dans des avions de tourisme…

— Manque de sophistication, l’interrompit Braga en secouant la tête, comme pour critiquer la stupidité du procédé. Mais cela garantit néanmoins une certaine discrétion à nos transactions financières.

Alex hocha la tête avec vigueur. Son personnage était impatient à l’idée de toucher les dix pour cent promis par le cartel sur toutes les opérations qu’il réaliserait.

— Les régulations bancaires ne sont pas infaillibles et il existe des moyens tout à fait légaux en apparence pour blanchir des sommes importantes sans que l’Etat vienne fourrer son nez dans vos affaires.

— Passionnant. Je vous écoute.

Jaune d’or. Une tache lumineuse attira le regard d’Alex sur sa gauche. Meghan arrivait sur la jetée et s’avançait vers le ferry. Elle ne l’avait pas encore vu, mais ce n’était qu’une question de minutes.

— Je n’oublie jamais un service. Ou un affront.

Alerté par l’intonation de Braga, il focalisa son attention sur lui. Oublie la fille. Concentre-toi.

— Vous avez trop de liquidités coincées aux Etats-Unis. Il faut réinjecter ces capitaux dans le système bancaire international. C’est là que j’interviens.

Braga se mit à rire.

— Si vous réussissez à faire entrer nos opérations de blanchiment dans le xxie siècle, je vous garantis une place en or au sein de notre organisation. J’y veillerai personnellement.

S’il semblait détendu, son regard arrogant trahissait tout autre chose. Apparemment, Braga avait des projets pour l’avenir — de très gros projets. Qui n’incluaient pas Frankie Ramos. La tête de pont du cartel de Miami était sur le point de tomber et Braga serait celui qui précipiterait sa chute
Nick paraissait préoccupé. Il regardait s’éloigner un homme aux cheveux grisonnants. Saisie par une impulsion, Meghan s’avança vers lui et lui pinça les fesses. Il sursauta et fit volte-face, les yeux écarquillés par la surprise. Puis son expression se changea en joie.

Elle haussa les épaules, sans regret.

— Je n’ai pas pu résister.

— Vous commencez tôt, Beauté fatale !

Il l’avait déjà appelée comme ça, la veille. Une première pour elle qui avait toujours été la gentille fille. Bien sûr, il se moquait d’elle, mais elle ne pouvait s’empêcher d’adorer ça. Enfin, un surnom sympa !

— Alors, qu’est-ce qu’il vous voulait ?

— Qui ça ?

— Brava ? Brana ? Ce type avec qui vous parliez.

Elle aurait pu jurer qu’un éclair de méfiance était apparu dans ses yeux.

— Je passais le temps, c’est tout.

— Braga, c’est ça ! s’exclama-t?elle. De loin, ç’avait plutôt l’air sérieux.

Il parut hésiter une seconde.

— Señor Braga est le client dont je vous ai parlé, admit-il.

Elle plissa les paupières. Rien de pire à ses yeux que le mensonge.

— Vous avez fait comme si vous ne le connaissiez pas, la nuit dernière, au bar, observa-t?elle d’une voix coupante.

— C’était Braga ? Je ne l’ai pas reconnu.

Méfiante, elle fronça les sourcils. Puis elle rejoua la scène dans sa tête. Le Señor Braga avait quitté sa table avant l’arrivée de Nick.

— Ah ? C’est possible, je suppose.

— Alors, on y va ?

Il lui tendit la main et l’aida à monter à bord du ferry qui allait les emmener au parc national des Dry Tortugas. Ils prirent place sur le pont supérieur, juste à l’avant du bateau. Meghan ôta ses sandales et posa les pieds sur le bastingage. S’asseyant à côté d’elle, Nick croisa ses grandes jambes sur la barre inférieure de la rambarde. Les cuisses bronzées qui s’échappaient de son short en jean étaient longues et musclées. Elle sentit ses doigts la démanger.

Quand un serveur passa prendre leur commande, Nick demanda une bière.

— De l’eau pour vous, décréta-t?il à Meghan d’un air sévère.

Elle lui tira la langue et commanda un soda.

Repoussant ses lunettes sur son nez, elle retira le grand T-shirt jaune qui recouvrait son maillot de bain, puis s’étira longuement avec un profond soupir. Sa migraine avait disparu, son estomac était calmé et Nick l’accompagnait.

— Quelle belle journée, n’est-ce pas ?

— Ouais, la vue n’est vraiment pas mal.

Les yeux rivés sur elle, il détailla lentement son minuscule haut de maillot. Son regard caressait chaque portion de sa peau que découvrait le tissu rose fluo.

— Moi aussi, j’aime la vue. A part la chemise, bien sûr.

Il fronça les sourcils avant de baisser la tête pour jeter un coup d’œil aux poissons multicolores imprimés sur le tissu.

— Vous ne connaissez vraiment rien à la mode, répliqua-t?il.

— Tandis que vous, vous êtes au top !

Elle considéra avec admiration ses boucles brunes emmêlées, le rire qui pétillait dans ses yeux, le charme naturel de son sourire, et une bouffée de désir la submergea. Que se serait-il passé la nuit dernière, si elle ne s’était pas endormie ? L’impatience qu’elle ressentait à chacune de leurs rencontres ressemblait en tout point à ce qu’elle décrivait dans son journal.

J’attends, frissonnante et fébrile, que nos corps entrent en contact. La promesse du plaisir à venir m’électrise. Il murmure à mon oreille et je vois sa main qui s’avance…

A ce propos, où était passé son journal intime ?

Elle l’avait cherché ce matin dans ses affaires, en vain. Le carnet semblait avoir disparu.

Elle fit rouler la canette de soda entre ses mains, affectant la nonchalance.

— Au fait, Nick, je n’aurais pas oublié quelque chose dans votre suite ?

— Je ne crois pas, répondit-il, les yeux baissés sur sa bière. Qu’avez-vous perdu ?

Elle ne voulait pas trop lui en révéler. Ce qu’elle écrivait dans son journal était bien trop personnel et intime.

— Oh, ça n’a de valeur que pour moi. C’est un petit livre.

— Peut-être que vous pourrez en trouver un autre à la boutique de l’hôtel ?

— Non, c’est… Laissez tomber. C’était un vieux livre, de toute façon.

Elle s’obligea à chasser sa contrariété. Bah ! son journal intime finirait bien par refaire surface. L’heure était à la détente et au plaisir.

Le soleil brillait haut dans le ciel et faisait scintiller l’eau aux reflets bleu-vert. Tournoyant au-dessus du ferry, des oiseaux couvraient de leurs cris aigus le bruit du moteur. L’air charriait une odeur marine, qui se mêlait au parfum épicé du buffet créole dressé par l’équipage.
Meghan se sentait bien. Nick tendit la main vers la sienne et la caressa du pouce. En apparence anodin, ce mouvement la fit frémir de part en part. Il tira doucement le bout de ses doigts jusqu’à ce qu’elle lève les yeux vers lui.

— Vous vouliez me dire quelque chose, tout à l’heure, dans la salle de sport ?

— C’est au sujet de la nuit dernière.

Elle détestait parler de Rob et de la petite culotte fendue, mais elle lui devait une explication. Pas question qu’il croie qu’elle avait l’habitude de se jeter au cou de n’importe qui.

— Mon ancien petit ami s’est rendu compte qu’il n’était pas fait pour la monogamie.

— Comment l’avez-vous découvert ?

Elle baissa la tête, accablée. Cela faisait toujours aussi mal.

— J’ai trouvé des sous-vêtements qui ne m’appartenaient pas. Il n’a pas pu nier qu’il me trompait.

— Quel con ! Pas d’avoir avoué, mais de vous avoir trompée, précisa-t?il en posant sa bouteille vide par terre. Cela dit, quel est le rapport avec hier soir ?

— Sa trahison m’a vraiment mise en colère. Et a détruit l’image que j’avais de moi.

Sans rien dire, il pressa doucement ses doigts dans sa main. Cette discrétion doublée de compréhension la rasséréna. Pas besoin d’alcool, cette fois, pour trouver le courage de lui dire la vérité.

— Je veux me prouver que je ne suis pas froide ni coincée, et j’ai décidé de prendre un amant. J’aimerais que ce soit vous.

Elle vit un brasier s’allumer dans ses yeux juste avant qu’il ne porte sa main à ses lèvres afin d’y déposer un baiser.

— Et moi, j’adorerais vous avoir pour amante. Vous êtes belle, sexy, et je sais que nous allons faire des étincelles ensemble.

— Je ne me suis jamais sentie attirante ou désirable. Jusqu’à ce que je vous rencontre, avoua-t?elle avant de remuer sur son siège, embarrassée. Rob m’a dit que je ne l’avais jamais satisfait au lit. Mais lui non plus ne m’a jamais donné de plaisir.

Nick l’observa avec intensité.

— Vous voulez dire que vous n’avez jamais eu d’orgasme ?

— C’est le seul homme… Je veux dire que je n’ai jamais été avec… Oh, oubliez ça. Je voulais juste que vous compreniez…

— Ne vous inquiétez pas. J’ai compris. Nous ferons ça en douceur, le moment venu. Nous prendrons toute la nuit s’il le faut.

Sur ces mots, il lui adressa le petit sourire en coin qu’elle adorait, avec un clin d’œil.

Toute la nuit ? Waouh !

Il avait accepté sa proposition, mais elle devait clarifier les choses. Pour la première fois de sa vie, c’était elle qui décidait, elle qui était aux commandes. Elle voulait céder à ses pulsions, s’écouter, sans avoir à penser à autre chose qu’à son propre plaisir. Si elle fixait les règles à l’avance, personne n’en souffrirait.

— Je voudrais que tout soit clair entre nous, reprit-elle. Il s’agit uniquement de sexe. Une semaine de pur plaisir, à la découverte de nos corps, sans le moindre engagement de part et d’autre. Ni promesses, ni regrets.

— Le sexe pur n’existe pas, Meghan. Toutes les histoires ont leur part d’émotion. On ne peut pas se promettre de ne rien ressentir.

Elle eut une moue dubitative.

— Là, j’ai du mal à vous croire ! Je pensais que c’étaient les femmes qui avaient besoin de sentiments pour faire l’amour, tandis que les hommes, eux, n’attendaient qu’une occasion.

Il la considéra avec tendresse.

— Je suis d’accord pour que nous nous offrions une semaine de plaisir mutuel si, en échange, vous acceptez de prendre les choses comme elles viennent.

Elle hésita. Il pouvait tout aussi bien parler de sexe sans tabou que d’amour. Elle était venue à Cayo Sueño avec l’intention de se débarrasser de son carcan et de ses inhibitions, mais jamais elle n’aurait cru tomber sur un homme aussi excitant et intéressant.

Un homme dont elle pourrait facilement tomber amoureuse, si elle ne prenait pas garde.

— D’accord, Nick. Marché conclu.

Ils se promenèrent main dans la main sur le sable fin. Il y avait de l’électricité dans l’air, et elle recevait une décharge chaque fois que leurs regards se croisaient.

Arrivés au site de plongée, Meghan jeta son sac à terre, envoya promener ses sandales et se débarrassa de son T-shirt. Après s’être couverte de crème solaire, elle but une gorgée d’eau et se tourna vers Nick pour lui offrir à boire. Les mots s’évanouirent sur ses lèvres.

Qui aurait cru que ses horribles chemises camouflaient un tel corps de rêve ?

Elle le dévora du regard, laissant courir ses yeux sur ses larges épaules, ses bras puissants, s’arrêtant un instant sur son torse musclé et son ventre plat. Il portait un maillot de bain de sport qui moulait admirablement ses fesses.

— Prête, Meghan ?

— Oui.
Elle était plus que prête. Les bras autour d’elle, il lui montra comment ajuster son masque et respirer à l’aide du tuba. L’excitation la gagnait. Ce bel homme, fort et viril, était à sa portée. Une délicieuse sensation s’empara de son ventre et se mit à lui chatouiller les cuisses.

Lorsqu’ils plongèrent dans les vagues, elle s’émerveilla. Sous les eaux turquoise se cachait un monde enchanteur peuplé de créatures sous-marines qui ondulaient parmi les rochers et les coraux aux couleurs vives. Quelques mètres devant elle, Nick nageait dans le sillage d’une tortue géante d’une espèce en voie de disparition. Ses mouvements étaient puissants et sûrs — la promesse d’un merveilleux amant.

Elle remonta à la surface pour respirer et vida d’un seul jet son tuba dans le soleil radieux. Tout à coup, elle sentit la large main de Nick glisser sur sa cuisse jusqu’à sa taille. Prenant une grande inspiration, elle se laissa attirer sous l’eau. Ils se laissèrent ainsi flotter entre deux eaux parmi les bancs de poissons multicolores.

Ils nageaient depuis plus d’une heure quand Meghan se dégagea de l’étreinte de Nick et remonta à la surface. Bien sûr, elle aurait voulu ne jamais s’arrêter, mais ses jambes commençaient à la faire souffrir et son dos avait pris un coup de soleil.

Nick émergea à son tour. Sous son masque et son tuba, il avait un air de *******ement qui égalait le sien, et ses yeux, baissés vers sa poitrine, pétillèrent. Surprise, elle suivit son regard. Les petites pointes de ses seins semblaient lui faire de l’œil sous son maillot rose.

— L’eau est un peu fraîche, se défendit-elle avec un rire timide.

— Viens là que je te réchauffe.

Se rapprochant, il la prit dans ses bras et l’embrassa fougueusement, comme pour déposer sa marque sur elle. Elle lui rendit son baiser sans retenue.

Un éclair de plaisir la traversa quand leurs langues s’enlacèrent et s’accouplèrent. Impatient, Nick laissa échapper un gémissement rauque et plaqua son bassin contre son ventre. Seul un peu de Nylon séparait encore son sexe tendu de son entrejambe brûlant de désir. Elle se cambra vers lui, laissant parler ses pulsions sans la moindre honte.

Jusqu’à ce qu’elle prenne conscience d’un bruit qui interférait avec le fracas des vagues et le sifflement du vent. S’arrachant à regret des bras de Nick, elle ouvrit les yeux. Et rougit violemment. Sur la plage, une dizaine de spectateurs les encourageaient avec force sifflements et applaudissements.

— On a de la compagnie.

— Ils sont jaloux, répliqua-t?il.

Le désir qui étincelait au fond de ses yeux verts la rassura. Dieu merci, elle lui faisait aussi de l’effet ! De son côté, il n’avait qu’à se baisser pour la ramasser : elle était à ses pieds.

S’éloignant du groupe de touristes, ils marchèrent main dans la main parmi les vagues. Leurs pieds s’enfonçaient dans le sable mouillé ; l’eau fraîche leur mordait les chevilles, et bientôt ils n’entendirent plus que le grondement sourd de la mer et les cris des mouettes.

Nick l’emmena à l’ombre d’un bosquet de palmiers et l’allongea sur la dune de sable fin. Une vague de désir la submergea quand il l’attira vers lui. Elle s’agrippa à lui, collant son corps au sien.

— Je vais réaliser ton fantasme…

A ces mots, elle se raidit.

— Comment le sais-tu ?

Etait-ce lui, finalement, qui avait son journal ?

— Tu m’en as parlé hier, sur la plage, expliqua-t?il. Tu ne te rappelles pas ?

— Ah… si. Juste avant que tu me fasses défaillir avec tes baisers.

— Je croyais que c’était l’alcool qui t’avait fait défaillir… Mais merci quand même pour le compliment.

— C’était toi, Nick. Recommence.

— Avec plaisir.

Se penchant vers elle, il écarta ses lèvres avec sa langue et fouilla sa bouche jusqu’à ce qu’ils en aient le souffle coupé. Elle sentait son corps frissonner involontairement et le feu brûler dans son ventre.

La sensation de chaleur s’intensifia quand il posa sa main sur ses seins. Puis il descendit le long de son ventre jusqu’à sa cuisse, massant sa peau tendre avec volupté, et ses doigts aventureux s’insinuèrent sous le bas de son maillot. Elle se cambra au-devant de cette délicieuse torture et écarta les jambes, s’abandonnant à ses caresses.

Ses paupières clignèrent, mais elle ne ferma pas les yeux. Elle voulait le contempler. Un éclair de virile arrogance brilla dans son regard quand il plongea un doigt, puis deux en elle. Avec son pouce, il se mit à caresser son clitoris, la poussant plus près de l’abîme. Une flamme de désir l’embrasa ; ses dernières inhibitions s’envolaient.

Elle laissa échapper un gémissement sourd à mesure que le plaisir montait. Elle se cambra encore, totalement offerte, et mordit sa lèvre pour ne pas crier. L’élancement du désir se transforma en une vague profonde qui noya tout sur son passage. Submergée par les sensations, elle crut qu’elle allait mourir dans ses bras.

Elle le voulait en elle, maintenant. Elle tendit la main vers le maillot de Nick pour le sentir contre elle sans entrave, mais il recula.

— Pourquoi t’arrêtes-tu ? J’étais si près…

Elle vit son désir frustré se refléter dans ses yeux.

— Je sais, je sais, répondit-il tout en reprenant son souffle avec peine. Mais je ne veux pas que ta première fois se passe sur la plage d’un parc national.

Elle essaya de l’attirer de nouveau contre elle.

— Je ne suis pas vierge…

— Non, mais c’est notre première fois. Je veux que ce soit spécial.

— Nick, je ne veux pas attendre. Je ne peux pas.

— Si moi je peux, tu le peux aussi, fit-il remarquer avec un sourire coquin. Ce soir, tu seras mienne. Laisse-moi te montrer comme ça peut être bon.

 
 

 

ÚÑÖ ÇáÈæã ÕæÑ **ÃãíÑÉ ÇáÍÈ**   ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ
ÞÏíã 23-09-09, 12:48 AM   ÇáãÔÇÑßÉ ÑÞã: 14
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ÇáÊÓÌíá: Sep 2007
ÇáÚÖæíÉ: 43839
ÇáãÔÇÑßÇÊ: 67
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un peu odacieux mé ca brule d'emotion kom je les adore rihame t é un chou j attd impatiamen la suite merci ma chere soeur

 
 

 

ÚÑÖ ÇáÈæã ÕæÑ aghatha   ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ
ÞÏíã 19-12-09, 09:08 PM   ÇáãÔÇÑßÉ ÑÞã: 15
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ÇáÊÓÌíá: Sep 2007
ÇáÚÖæíÉ: 40557
ÇáãÔÇÑßÇÊ: 1,314
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bon courage Riham
Je veux sutrout signaler que ce n'est pas évident du tout de rester toute une journée ou même plus coller devant le PC pour pouvoir écrire tout un roman
Donc je ne peux que saluer ton enthousiasme et ta générosité
Un très grand Chapeau
*

 
 

 

ÚÑÖ ÇáÈæã ÕæÑ maya el khaldi   ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ
ÅÖÇÝÉ ÑÏ

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books, couple, de mia zachary, french books, french novels, french romance books, french romance novels, le piment de la passion, novels, ÑæÇíÇÊ, ÑæÇíÇÊ ÃÌäÈíÉ, ÑæÇíÇÊ ÑæãÇäÓíÉ, ÑæÇíÇÊ ÑæãÇäÓíÉ ÃÌäÈíÉ, ÑæÇíÇÊ ÑæãÇäÓíÉ ÝÑäÓíÉ, ÑæÇíÇÊ ÝÑäÓíÉ, romance books m romance, romance novels, ÞÕÕ, ÞÕÕ ÃÌäÈíÉ, ÞÕÕ ÑæãÇäÓíÉ, ÞÕÕ ÑæãÇäÓíÉ ÃÌäÈíÉ, ÞÕÕ ÑæãÇäÓíÉ ÝÑäÓíÉ, ÞÕÕ ÝÑäÓíÉ, ßÊÈ, ßÊÈ ÃÌäÈíÉ, ßÊÈ ÑæãÇäÓíÉ, ßÊÈ ÑæãÇäÓíÉ ÃÌäÈíÉ, ßÊÈ ÑæãÇäÓíÉ ÝÑäÓíÉ, ßÊÈ ÝÑäÓíÉ fiancée à un autre
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