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Dans la chaleur de l'été de Penny JORDAN

SIZE="4"]je veux publie cette romans s'il vous l'aimez Dans la chaleur de l'été de Penny JORDAN En allant s’installer pour les vacances dans la maison de

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Newsuae2 Dans la chaleur de l'été de Penny JORDAN

 

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Dans la chaleur de l'été de Penny JORDAN



En allant s’installer pour les vacances Dans la maison de campagne de sa cousine, Livvy
comptait bien se reposer et faire le point sur sa vie. Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’était qu’il lui faudrait partager les lieux avec un parfait inconnu, misogyne et arrogant de surcroît ! Elle avait pourtant beau s’efforcer d’ignorer Richard Field, il prenait une importance croissante Dans ses pensées - jusqu’à devenir une véritable obsession…
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même pas un seul repense?

 
 

 

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d'aprés le résumé le roman paraît bon ne nous fais pas attendre longtemps

merci

 
 

 

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ÞÏíã 03-12-08, 04:05 PM   ÇáãÔÇÑßÉ ÑÞã: 4
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Chapitres : 1


Livvy poussa un soupir d’aise en engageant sa voiture dans le parking de l’auberge et en se garant dans l’une des rares places encore libres. D’autres véhicules que le sien arboraient des plaques d’immatriculation du Royaume-Uni, mais cela n’avait rien de surprenant, car cette ville était une halte classique pour tous ceux qui, à son instar, faisaient route vers la Dordogne.
Quoi qu’il en fût, l’hôtel semblait bondé et elle avait bien fait de réserver sa chambre pour la nuit !
La jeune femme descendit de voiture et prit dans son coffre le sac qui contenait ses effets de nuit.
Certains auraient sûrement raillé son sens de l’organisation, y voyant l’un des ridicules typiques d’une enseignante, et lui prêtant une existence terne et ennuyeuse. Ceux qui pensaient en ces termes ne mesuraient pas, songeait-elle, ce qu’était réellement le métier de professeur. De nos jours, il s’apparentait parfois à une course d’obstacles susceptible de mettre à l’épreuve les caractères les mieux trempés…
Livvy était *******e d’avoir pu établir une relation équilibrée avec les élèves dont elle s’était occupée cette année. Si elle acceptait le poste de directrice-adjointe qu’on lui avait proposé, elle perdrait peut-être cet acquis, hélas…
A ce stade de ces pensées, la jeune femme se reprocha de ne songer qu’au travail. Après tout, elle était en vacances, non ? Cependant, si elle avait cédé aux instances de sa cousine Gail, acceptant de s’installer pour quelques semaines dans sa ferme isolée au cœur de la Dordogne, c’était entre autres pour mieux réfléchir à la suite qu’elle donnerait à sa carrière. Devenir directrice-adjointe et risquer de « perdre la main » sur le plan pédagogique, ou… ou bien quoi ? Continuerait-elle à enseigner le français, comme elle l’avait toujours fait ?
Elle s’immobilisa un instant, humant avec délices l’air vespéral ; il avait ce parfum particulier qu’elle aurait reconnu entre mille et qui, pour elle, était indissociablement lié à la France.
Le sourire de Livvy se mua en moue réprobatrice tandis qu’une grosse B.M.W. s’engageait dans le parking, la frôlant de près. La vitre du conducteur était baissée et elle put voir le profil dur de l’homme qui était au volant. Il avait des cheveux épais et noirs et, alors qu’il se tournait vers elle pour la dévisager avec arrogance, la jeune femme éprouva un curieux frisson, inhabituel et perturbant. Etait-ce parce qu’elle était fatiguée, ou parce qu’il y avait en lui quelque chose qui la déstabilisait ? Toujours est-il qu’elle réagit avec la plus grande vivacité lorsqu’il lui ordonna de s’écarter de son chemin.
Se rapprochant de la voiture au lieu de s’en éloigner, elle laissa tomber d’une voix coupante :
C’est un parking, pas le circuit du Mans, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué.
Vu de près, l’inconnu lui parut encore plus rude et viril : il avait un regard glacial, un air à demi menaçant, et sa bouche pleine, incurvée en un pli arrogant, dégageait une forte sensualité, presque choquante.
Il la toisa, la jaugeant du regard… la jaugeant et la rangeant dans la catégorie des êtres sans importance, sentit-elle.
Comme c’est aimable à vous de me le faire observer, lâcha-t-il d’une voix traînante.
Mais son inflexion nonchalante masquait mal sa rudesse sous-jacente et Livvy réprima un tressaillement lorsqu’il ajouta avec mépris :
Vous auriez sans doute mieux fait d’utiliser l’allée réservée au piétons, et non la route. Cela nous aurait évité une altercation inutile.
Déjà, il avait redémarré en abaissant sa vitre, sans plus accorder d’attention à la jeune femme. Celle-ci demeura figée sur place, puis finit par se retourner dans la direction qu’il lui avait indiquée. Une vive rougeur se répandit sur ses joues quand elle vit la pancarte signalant la voie d’accès piétonnière. Ainsi, c’était elle qui était en tort…
Tandis qu’elle se hâtait vers l’entrée de l’auberge, Livvy se demanda ce qui l’avait poussée à réagir avec autant d’irascibilité. Cela ne lui ressemblait guère. Elle n’aimait pas les querelles et n’en provoquait jamais. Cependant, l’attitude hautaine de l’inconnu avait suscité son animosité. Elle avait vu dans son dédain affiché un sentiment plus personnel que général, comme si c’était elle, et non le monde, qu’il méprisait particulièrement. « Tu es ridicule », pensa-t-elle en chassant ces idées absurdes.
Elle pénétra dans l’hôtel et se présenta à la réception, s’exprimant dans un français fluide et sans accent. En réalité, c’était sa seconde langue, qu’elle utilisait à l’égal de l’anglais depuis l’enfance. Elle avait eu une grand-mère française, et dans la famille, Gail, elle et tous leurs autres cousins germains étaient bilingues.
A l’instar de Livvy, Gail avait elle aussi utilisé sa connaissance du français pour gagner sa vie, non pas en tant que professeur, mais en tant qu’interprète à Bruxelles. Puis, après plusieurs années d’une brillante carrière, brusquement, à trente ans, elle avait décidé d’épouser George.
Dans la famille, tout le monde vouait à Gail une admiration mêlée de crainte. George et les deux garçons qu’ils avaient eus ensemble n’échappaient pas à cette règle. En fait, Livvy était la seule à résister à sa cousine et à ne pas se sentir inférieure à elle. Même si Gail avait une très forte personnalité…
En réalité, Livvy non plus n’avait rien d’ordinaire. Son rude métier lui avait forgé un tempérament encore plus fortement trempé que celui de sa cousine. En apparence, elle semblait céder parfois aux exigences de Gail. Cependant, sous des dehors placides, elle cachait une volonté peu commune et ne se laissait pas régenter. Car, il fallait l’admettre, Gail avait tendance à manipuler les autres, et c’était d’ailleurs ce qui s’était plus ou moins produit, en ce qui concernait les vacances un peu particulières que Livvy s’apprêtait à passer en Dordogne…
Livvy sourit à la réceptionniste, qui lui remettait la clé de sa chambre tout en lui indiquant que, vu l’heure déjà tardive, elle n’avait plus que quelques instants devant elle pour faire réserver son repas, si elle désirait dîner.
L’ayant remerciée, Livvy monta dans sa chambre et, tenant compte des indications de l’hôtesse, décida de descendre aussitôt au restaurant. Son repas de midi était loin et elle avait grand faim ; elle déferait son sac plus tard.
La jeune femme prit toutefois le temps de se donner un coup de brosse, tout en souriant à son propre reflet dans le miroir. Si ses élèves avaient pu la voir en cet instant, ils auraient été fort surpris. Consciente de paraître beaucoup plus jeune que ses vingt-cinq ans, Livvy avait toujours soin de s’habiller de façon très classique, très « dame », lorsqu’elle se rendait au lycée. Son long chandail aux coloris vifs et veloutés et son caleçon assorti, ses cheveux retombant librement sur ses épaules… Oui, c’était là une tenue inhabituelle, une image d’elle qui n’était pas du tout familière à ses élèves.
Pour sa part, elle se sentait très différente et beaucoup plus détendue, ainsi vêtue. Livvy aimait son métier, mais la tension qui allait de pair avec l’enseignement, la nécessité de faire régner la discipline et de commander le respect lui pesaient parfois. C’était une sorte de luxe, pour elle, que de pouvoir se dépouiller de son moi « autoritaire » pour être elle-même, tout simplement.
Même si ce changement avait des conséquences inattendues et légèrement déconcertantes, ainsi qu’elle le constata une dizaine de minutes plus tard en descendant au rez-de-chaussée de l’hôtel et en se voyant soumise aux regards appuyés et admiratifs de deux hommes d’âge mûr qui venaient de pénétrer dans la réception…
La salle de restaurant, où les premiers dîneurs achevaient leur repas, était envahie d’odeurs appétissantes. Livvy fut installée à une petite table confortable par l’un des serveurs. Il s’adressait à elle dans un anglais laborieux mais, touchée par son effort, elle n’eut pas le cœur de lui répondre dans son français impeccable. Patiemment, elle attendit qu’il ait fini de s’expliquer en résistant au désir de lui souffler les mots justes. Ici, elle n’était plus professeur, se rappela-t-elle en choisissant son menu.
Tandis qu’elle attendait d’être servie, il y eut du brouhaha à l’entrée de la salle. Quatre jeunes gens vociférant bousculèrent le serveur qui tentait de leur barrer le passage. A en juger par leur comportement, ils étaient passablement éméchés. Ils parlaient fort, employaient un langage vulgaire et tinrent sur les touristes anglais attablés dans la salle des propos insultants.
A en juger par la mine de ses compatriotes, s’ils étaient conscients de l’inconduite des jeunes gens, ils ne maîtrisaient pas suffisamment la langue française pour comprendre les propos des intrus, songea Livvy. Et c’était tant mieux, conclut-elle en se concentrant sur son repas et en ignorant délibérément les quatre trouble-fête.
Le serveur avait averti le patron de l’hôtel et celui-ci surgit pour fustiger sévèrement la conduite des jeunes gens. En l’entendant parler, la jeune femme comprit que l’un des trublions était son fils.
Elle lui donnait tout juste dix-huit ans ; ses acolytes, eux, paraissaient nettement plus âgés. C’étaient en réalité des hommes faits et, en en prenant conscience, Livvy les trouva soudain plus menaçants.
Le directeur de l’hôtel s’efforçait de les persuader de partir mais son fils insistait pour dîner, lui demandant si l’argent de ses amis ne valait pas celui des « sales Anglais » qu’il semblait leur préférer. Jetant des regards inquiets en direction des clients, espérant visiblement qu’ils ne comprenaient pas ce qui se disait, le directeur finit par capituler.
Alors que le groupe passait devant Livvy, le plus âgé et le plus bruyant de la bande trébucha contre sa table. Avec sang-froid, la jeune femme continua de manger. Son bon sens lui dictait d’ignorer cette présence.
Mais elle ne portait pas, ce jour-là, l’un et d’ailleurs, des tailleurs sévères qui en imposaient aux élèves de sa classe l’intrus était nettement plus âgé qu’eux. Quand il se redressa en marmonnant des excuses d’une voix avinée, il ajouta aussi un commentaire vulgaire et cru sur les seins de Livvy.
Grâce au sang-froid qu’elle avait acquis en trois ans d’enseignement, cette dernière parvint à se contenir au lieu de réagir avec colère ; elle réussit même le tour de force de ne pas rougir.
Comme toutes les femmes, elle avait déjà eu à subir des commentaires un peu lestes, de la part d’ouvriers de chantiers ou de chauffeurs de taxi, par exemple. Mais cette fois, c’était différent. Le jeune homme s’était montré indécent, vraiment grossier. Et puis…
Et puis elle était consciente de la jubilation mauvaise de son agresseur, qui prenait plaisir à insulter une femme sans défense ; et consciente, surtout, de la crainte du directeur, qui n’osait visiblement pas s’opposer à lui. Elle fut vivement tentée de lui demander d’alerter la gendarmerie ; mais elle n’avait aucune envie de gâcher le début de ses vacances en se lançant dans une telle démarche.
Si irritée qu’elle fût, elle résolut donc de ne pas réagir, de terminer son repas le plus vite possible et de quitter la salle.
Dix minutes plus tard, elle regretta de ne pas avoir exigé l’intervention des autorités au moment où le directeur était encore là.
Le serveur qui s’occupait d’elle était terrifié par le quatuor. Les autres dîneurs, eux, achevaient déjà leur repas et s’éclipsaient rapidement. A mesure que la salle se vidait, la jeune femme comprit qu’elle ne tarderait pas à être la seule cliente restante, en dehors des quatre voyous, bien entendu.
Le meneur du groupe n’avait cessé de faire des commentaires sur elle à ses trois amis. Livvy se réconfortait de son mieux en songeant qu’il se permettait des réflexions vulgaires parce qu’il ignorait qu’elle parlait le français.
En tant que professeur, elle était habituée à l’agressivité et avait toujours su s’imposer aux élèves qui lui tenaient tête. Mais ici, elle n’était investie d’aucune autorité. Elle avait affaire à un homme, et non à un adolescent. Et face à lui, elle n’était qu’une femme, tout aussi vulnérable que les autres.
Ecœurée par la situation, Livvy repoussa son assiette loin d’elle. Elle n’avait plus faim. Et, bien qu’il ne fût pas dans son tempérament de battre en retraite, son instinct lui soufflait de partir le plus vite possible. Calmement, en ignorant les commentaires que son tourmenteur lui lançait d’une voix pâteuse, elle quitta donc la salle.
La clé de sa chambre se trouvait dans son sac. Cependant, lorsqu’elle entendit la porte du restaurant se rouvrir derrière elle, elle gagna la réception et demanda :Y a-t-il des messages pour moi? Chambre 24.
Elle n’attendait aucun message, mais cette manœuvre lui permettrait ensuite de se retourner pour voir si elle était suivie ou non.
Non, il n’y en a pas, lui répondit la réceptionniste.
L’ayant remerciée, Livvy fit alors volte-face. Le meneur du groupe avait quitté le restaurant à sa suite et, à présent planté à quelques pas de distance, il la dévisageait en affichant un sourire insolent. Cependant, à son grand soulagement, il ne lui adressa pas la parole.
La jeune femme se hâta de grimper l’escalier, pressée de s’enfermer à double tour dans sa chambre.
Celle-ci se trouvait à l’extrémité du couloir, en face de l’issue de secours. Plus tard, elle pensa qu’elle aurait dû se rappeler ce fait et agir en conséquence. Cependant, sur le moment, étant parvenue sans encombre devant sa porte, elle tourna le dos à cette issue et fouilla dans son sac pour prendre sa clé, tout en jetant un coup d’œil dans le couloir afin de s’assurer qu’elle n’avait pas été suivie.
Elle fut donc tout à fait surprise lorsqu’elle sentit qu’on la happait par-derrière. Eclatant d’un rire triomphant, son agresseur la fit pivoter face à lui et, la coinçant dos au mur, s’abattit contre elle de tout son poids.
De près, il était vraiment répugnant, songea-t-elle en luttant contre un élan de panique. Il l’écrasait contre la paroi et elle avait mal. Elle sentit qu’il guettait l’instant où elle se rebellerait, pour avoir le plaisir de la terrasser. Refusant de commettre cette erreur, elle n’essaya pas de lutter. Alors, en ricanant, il lui révéla crûment ce qu’il comptait faire avec elle et cette fois, la jeune femme fut submergée par la peur. Une étrange paralysie, née de sa terreur, la clouait sur place. Et pourtant, en même temps, elle avait une sorte de distance avec ce qui était en train de lui arriver, un peu comme si son cerveau refusait d’appréhender dans toute son horreur la situation dramatique qu’il lui était donné de vivre.
Soudain, la chambre d’en face s’ouvrit et l’agresseur de Livvy se figea, sa main s’immobilisant sur la poitrine de sa victime.
Livvy voulut appeler à l’aide l’homme qui venait de surgir sur le seuil pour suspendre une pancarte à sa porte. Mais un sentiment confus la retint.
Elle venait d’identifier l’inconnu arrogant avec lequel elle avait eu une altercation sur le parking. La robe de chambre qu’il portait, entrouverte jusqu’à la taille, révélait son torse viril et hâlé. A cette vision, la jeune femme ne put s’empêcher de frémir…
Brusquement, son agresseur essaya de l’embrasser.
Allons, laisse-toi faire, chérie, lui dit-il. Tu en meurs d’envie. J’ai bien vu comment tu me regardais, tout à l’heure. Tu vas voir, je vais te montrer ce que c’est qu’un homme, un vrai…
Livvy put lire alors dans le regard de l’inconnu un dégoût et un mépris intenses. Le voyou parlait toujours, déversant un flot d’obscénités.
L’inconnu paraissait de plus en plus écœuré. Livvy remarqua qu’il avait un visage d’une rare puissance, dont les traits aigus et durs exprimaient une austérité glaciale. Il se détourna, rentrant dans sa chambre et refermant la porte derrière lui, et Livvy comprit qu’il la croyait consentante. Ainsi, il s’imaginait qu’elle acceptait volontiers les attouchements infects de cette brute ! Elle fut si furieuse de le voir réagir de cette façon qu’elle trouva la force nécessaire pour repousser violemment son agresseur.
Lequel, d’elle ou de lui, fut le plus surpris par cette démonstration de force inattendue, elle n’aurait su le dire. Le Français émit un juron puis revint vers elle.
Mais cette fois, la surprise ne jouait plus en sa faveur. Livvy brandit les poings dans sa direction avec autant d’agressivité qu’elle put et l’apostropha en français, le menaçant d’alerter la police.
Il fut visiblement démonté et stupéfait de l’entendre s’exprimer dans sa langue. Cependant, cela n’aurait sans doute pas suffi à le tenir en respect ; mais heureusement, le directeur de l’hôtel et l’un des serveurs surgirent alors par l’issue de secours, le maîtrisèrent et le contraignirent à quitter les lieux.
Le directeur revint quelques instants plus tard pour présenter ses excuses à Livvy. Il comprendrait, assura-t-il, qu’elle porte plainte auprès de la police. La jeune femme lui laissa le soin de se charger de cette démarche, en souhaitant que son agresseur soit puni comme il le méritait.
Ce n’est guère une bonne compagnie pour votre fils, souligna-t-elle.
Il s’ensuivit une brève discussion sur la difficulté d’élever les enfants, puis Livvy put enfin se retirer dans sa chambre. Quelques instants plus tard, tandis qu’elle s’apprêtait à se coucher, elle dut s’avouer que l’incident l’avait secouée plus qu’elle ne l’avait d’abord cru. Elle sursautait au moindre bruit et, par deux fois, alla s’assurer qu’elle avait bien verrouillé sa porte. Elle tint même à fermer sa fenêtre, bien qu’il fît chaud et qu’elle fût installée au premier étage. Après ce qui venait de se passer, elle ne voulait négliger aucune précaution. En cas de problème, elle ne pouvait guère espérer qu’on lui porterait secours, n’est-ce pas ?
Elle n’avait toujours pas admis la réaction de l’Anglais inconnu et lui gardait rancune de son comportement. Comment cet homme avait-il osé supposer qu’elle acceptait, et même encourageait l’agression odieuse dont elle était victime ? Il était clair, pourtant, qu’elle était loin de prendre plaisir à ce qui lui arrivait !
Mais quelles femmes fréquentait-il, pour avoir osé tirer une pareille conclusion de ce qu’il avait vu ? Plus elle songeait à son attitude, plus Livvy en concevait de la colère. Car elle avait bel et bien failli être violée sous les yeux de cet arrogant individu !
Oh, elle devinait par avance qu’il se moquait pas mal de ce qui aurait pu advenir d’elle. La conduite qu’il avait eue dans le parking était révélatrice à cet égard. Heureusement, elle n’était pas de ces femmes susceptibles d’être séduites par sa virilité ténébreuse, sa puissante sensualité. Pour elle, c’était la personnalité qui comptait ; pas l’apparence.

 
 

 

ÚÑÖ ÇáÈæã ÕæÑ princesse.samara   ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ
ÞÏíã 03-12-08, 04:27 PM   ÇáãÔÇÑßÉ ÑÞã: 5
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j'espère qu'elle vous plaiez

 
 

 

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