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الروايات الرومانسية الاجنبية Romantic Novels Fourm، روايات رومانسية اجنبية


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قديم 19-02-08, 03:42 PM   المشاركة رقم: 46
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Tout d’abord, elle tenta de faire comme si de rien n’était ; de se persuader qu’il finirait par revenir et que tout recommencerait comme avant. Mais c’était peine perdue. Elle ne pouvait y croire. Ce fax fatal l’avait enlevé à elle. Leur union, leur intimité était morte.
La boule de papier froissée gisant dans la corbeille se présentait sans cesse à son esprit. Il fallait qu’elle sache à quoi elle se heurtait…
Elle se leva péniblement, ressentant pour la première fois les effets de la grossesse. Elle songea au chagrin qu’elle avait lu sur le visage de Sean, quand il avait regardé son corps alourdi.
Elle se rendit dans le bureau, traversa la pièce et s’accroupit tant bien que mal auprès de la corbeille. Sa main tremblait, quand elle saisit la boule de papier et la défit pour la lisser maladroitement.
Aucun sentiment de culpabilité ne l’habitait. La confiance n’était plus de mise, à présent. L’instant de vérité si longtemps différé était tout simplement venu et il fallait y faire face

 
 

 

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قديم 19-02-08, 03:44 PM   المشاركة رقم: 47
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Le message était bref, lapidaire : « La décision a été prise. La date : 21 août. S’il y a quoi que ce soit que nous puissions faire, Richard et moi, tu n’as qu’à demander. Notre plus profonde sympathie va vers toi en un tel moment. Paula. »
La plus profonde confusion envahit Anne. Elle avait pensé à tout sauf à un problème d’ordre légal. Pourtant, il s’agissait sûrement de quelque chose de cette nature, puisque Paula y était mêlée… Mais comment un problème de loi pouvait-il provoquer une telle réaction chez Sean ?
Elle lut et relut le message, sans parvenir à en déchiffrer l’essence cachée. Tout ce qui semblait évident, c’était qu’il s’agissait de quelque chose de définitif, sans issue. Puisque Paula transmettait à Sean « sa plus profonde sympathie ».
Cependant, le mystère demeurait entier. Elle chiffonna le papier et le rejeta dans la corbeille. Les réponses devraient encore attendre.
La matinée s’écoula, interminable. Au milieu de l’après-midi, Sean revint à l’appartement ; Anne était allongée sur un canapé, rongée par l’angoisse et l’incertitude. Quand elle entendit s’ouvrir la porte d’entrée, elle se redressa vivement, résolue à affronter les événements la tête haute.
Sean pénétra dans la pièce sans même remarquer sa présence. Il n’avait pas meilleure mine que le matin. Il était très pâle et comme dévoré par un tourment intérieur. Et pourtant, il exprimait une sombre résolution.
— Tu es resté dehors longtemps, observa Anne, aussi légèrement qu’elle put.
Il tressaillit, s’immobilisa et la regarda comme si elle était une étrangère.
— J’ai eu beaucoup à faire, dit-il à voix basse.
— Pourquoi ne m’expliques-tu pas ce qui ne va pas, Sean ?
C’était une accusation plutôt qu’une question. Sa brusque hardiesse arracha une sorte de grimace à Sean. Il longea l’espace réservé dans le salon, saisit l’une des sculptures abstraites posée sur une table basse et la contempla fixement, tandis que ses doigts effleuraient comme sans y penser les rondeurs du marbre.
— Je dois repartir aux Etats-Unis, Anne. Je le dois.
Son inflexion traduisait quelque chose d’irrévocable. Un élan de rébellion souleva la jeune femme. Quand Sean avait passé trois mois en Amérique, cela l’avait totalement vidé de son désir de vivre. Un nouveau voyage mettrait sa santé en danger… Sa santé, et leur relation. S’efforçant de garder la tête froide, elle demanda :
— Quand ?
— Demain.
— Pour combien de temps ?
— Je l’ignore. Ça pourrait être des semaines. Ou des mois. Je n’en sais vraiment rien.
— Alors, je viens avec toi. Notre enfant peut aussi bien naître là-bas.
Il secoua la tête.
— J’ai pris des dispositions pour toi, Anne. Tu ne pourras peut-être pas te débrouiller seule, quand le bébé arrivera. J’ai pensé qu’il vaudrait mieux que tu demeures chez Paula et Richard. Ils seront très heureux de veiller sur toi et…
— Arrête de décider à ma place de ce qui est bon pour moi ! explosa-t-elle avec une indignation farouche.
Elle se leva avec difficulté.
— C’est moi qui sais ce qui me convient, Sean. Je serai bien plus heureuse de t’accompagner. En fait, je serai extrêmement malheureuse si tu me laisses ici.
— Je ne peux pas t’emmener, Anne.
— Comment peux-tu m’abandonner maintenant, après tout ce que nous avons vécu ensemble, juste avant l’accouchement ?
Il se détourna brusquement d’elle et gagna la fenêtre. Il inclina la tête tout en parlant, comme s’il ployait sous le poids d’un insupportable fardeau.
— Je suis navré. Je dois partir, Anne.
— Donne-moi une raison, une seule bonne raison. Pourquoi ne peux-tu être avec moi à la naissance de notre enfant, Sean ?
Silence.
— Sean, pour l’amour de Dieu ! Nous formons une famille, à présent. Il ne devrait plus y avoir de séparations inexplicables. Nous ne sommes peut-être pas mariés, mais là où tu vas, je devrais être avec toi.
— J’ai fait ce que j’ai pu pour compenser mon absence, dit-il avec effort.
— Ce n’est pas assez.
— Je t’ai avertie il y a longtemps qu’il en serait ainsi.
Anne prit une profonde inspiration.
— Sean, si tu ne peux pas me donner une raison satisfaisante, alors, ne te donne pas la peine de revenir vers moi. Je ne serai pas là. Et ton enfant non plus.
Elle le vit tressaillir. Il fit volte-face.
— Tu me ferais ça ?
— Tu m’abandonnes lorsque j’ai le plus besoin de toi !
Une intense émotion contracta les traits de Sean.
— Pour te protéger, j’ai nié mes propres besoins et mes propres désirs sept ans durant. Ne peux-tu donc attendre encore un peu, pour moi ?
— Mais pourquoi ? Dis-moi seulement pourquoi !
— Pour l’amour du ciel, Anne ! Oublie ça !
— Non, fit-elle avec véhémence. Non ! Je ne veux pas qu’on me laisse tomber une nouvelle fois. Ni pour sept ans, ni pour sept mois, ni même pour sept jours ! Pas sans savoir pourquoi. Je n’accepte plus cela.
Sean se mit à arpenter la pièce avec agitation.
— J’ai tenté de faire ce qui était bien pour toi. Tu me voulais, Anne. Tu disais que tu avais besoin de moi. C’est toi qui as choisi de faire un enfant. Je ne te l’ai pas demandé.
— Tu me voulais toi aussi. Et tu voulais l’enfant, argumenta-t-elle avec passion.
— Oui. Pour ma damnation éternelle ! jeta-t-il.
— Pourquoi dis-tu cela ?
— N’est-ce pas évident ?
— Non. Rien ne l’est.
— Eh bien, ça devrait l’être. Oh oui, ça devrait l’être, bon sang, grogna-t-il. Pourquoi crois-tu que je t’aie quittée, il y a sept ans ?
— C’est une chose que je n’ai jamais comprise.

 
 

 

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قديم 19-02-08, 03:48 PM   المشاركة رقم: 48
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— Je te voulais tellement… Tu m’avais ramené à la vie, à la joie, tu m’avais fait ressentir des choses que je croyais mortes pour moi. Je savais que c’était mal de céder à cette attirance, mais c’était un tel délice, pour moi ! Je ne pouvais pas y résister. Je me disais : rien que pour un petit moment. Et puis, tu en es venue à prendre les choses au sérieux, à former des projets, désirer des promesses que je ne pouvais pas faire. Pouvais pas, Anne. Est-ce que cela ne te fait rien comprendre ?
Elle secoua la tête, incapable de saisir en quoi ce qu’il lui disait à présent était différent de ce qu’il lui avait déjà dit. Amer, accusateur, il lança :
— Tu ne veux pas voir, hein ? C’est plus commode de me laisser prendre les décisions difficiles. Tu tiens encore à rêver. A moi d’affronter les réalités incontournables.
— Mais de quelles réalités me parles-tu, Sean ?
— Tu prétendais que ta carrière passait avant tout. Mais c’était faux. Tu as voulu transformer ce que je t’offrais en quelque chose d’autre, m’enchaîner à un avenir dont je ne ne pouvais être garant.
Sean avait le souffle court, son torse se soulevait au rythme des émotions violentes et fortes qui l’agitaient.
— Etre avec moi, travailler avec moi… Voilà ce que tu m’as demandé. Mais cela ne te suffisait pas, n’est-ce pas ? Alors, tu as décidé d’avoir un enfant. Mon enfant. Dont tu te sers maintenant pour exercer un chantage affectif sur moi, pour me faire rester alors que je ne le peux pas.
— Ce n’est pas du chantage ! Tu as dit que tu aimais notre enfant. Mais de quel genre d’amour l’aimes-tu, si tu ne veux même pas l’accueillir en ce monde ?
— De ce genre d’amour qui s’assure que l’enfant ne manquera jamais de rien, même si sa mère est la plus irréaliste et la plus bornée des femmes ! Nous ne sommes pas mariés, Anne. Ni même près de former vraiment un couple. Je ne t’ai jamais promis de t’épouser, et je ne t’ai jamais caché ma position sur ce point.
— Je ne t’ai pas demandé de m’épouser. Seulement de vivre avec toi. Et tu ne m’as toujours pas expliqué pourquoi c’était impossible.
— Tu ne veux pas le savoir. Si tu le voulais vraiment, tu aurais compris maintenant.
— Eh bien, je suis désolée d’être si obtuse !
Soudain, dans un pur accès de désespoir, elle le supplia :
— Dis-le-moi, pour que j’arrive à trouver un sens à tout ça.
Sean cessa d’aller et venir. La souffrance peinte sur son visage, son regard hanté étaient terribles à voir.
— J’en tenté de te protéger, dit-il durement.
Pendant un instant, la résolution d’Anne vacilla. Mais il fallait qu’elle sache. Les choses étaient allées trop loin.
— Je suis marié, Anne. J’étais marié bien avant de te rencontrer. Et même si nous n’avons pas eu de vie ensemble en plus de dix années, ma femme demeure ma femme.
S’il s’était agi d’une déclaration pure et simple, relativement neutre, Anne aurait sans doute mieux encaissé le choc. Mais les mots étaient sortis de la bouche de Sean avec une intensité fiévreuse, brûlante, révélant sans l’ombre d’un doute que cette union était loin d’être révolue pour lui. Toutes ces sombres passions en son âme, qu’il lui avait cachées… elles tournaient donc autour de ce mariage qui n’était pas mort !
L’esprit en tumulte, Anne tenta de raccorder les pièces du puzzle. Sean, la quittant pour aller à la poursuite de ses propres rêves, vivant en moine sauf en de rares occasions — exutoires de la frustration sexuelle –, revenant vers elle le jour où il l’avait crue prête à l’accepter sur un terrain d’égalité, s’assurant qu’elle était libre… tout comme il lui fallait être libre lui-même afin de retourner vers sa femme.
— Tu aurais dû me le dire. Dès que nous nous sommes revus, dit-elle d’une voix étranglée.
— Au départ, ça ne se justifiait pas. Ensuite, quand tu m’as révélé les dégâts que j’avais causés, et le besoin que tu avais de moi… Dis, Anne, est-ce que ç’aurait été mieux, ou pire, si tu avais su que j’étais marié ?
Elle pensa à son désespoir d’alors, sa peur d’être rejetée, sa joie de se retrouver entre ses bras…
— Aurais-tu opté pour l’adultère ? Ne valait-il pas mieux que je sois le seul à porter cette culpabilité ?
Anne secoua la tête à plusieurs reprises, ne sachant comment elle aurait réagi.
— Ta femme, dit-elle avec difficulté. Comment se fait-il qu’elle n’ait pas vécu avec toi, pendant toutes ces années ?
On eût dit que sa question anéantissait toute vie en lui. Son visage ne fut plus qu’une sorte de masque lorsqu’il répondit :
— Elle vit avec moi. Dans mon cœur. Elle a toujours été présente, et le sera toujours. La grande passion de ma vie…
Anne se sentit pâlir mortellement à son tour.
— Tu l’aimes… tant que ça ?
— Oui.
L’amour de Sean n’était pas pour elle. Il l’avait donné à celle qu’il avait épousée, à jamais. Sean avait de l’affection pour elle. Il la désirait. Mais il ne l’aimait pas.
— C’est elle que tu vas retrouver en Amérique.
— Oui.
— Mais elle ne veut pas que tu sois avec elle.
— Dieu seul sait ce qu’elle veut ! J’ai fait tout ce qu’il était possible de faire pour l’atteindre, pour la ramener à moi, mais je ne peux briser la barrière qui nous sépare. Je me suis débattu avec ça à m’en heurter la tête contre les murs. Jusqu’au moment où ma propre survie et ma santé mentale me contraignaient à fuir. Je me suis essentiellement évadé dans l’écriture.
— Jusqu’à ce que je vienne t’offrir un exutoire plus heureux, commenta la jeune femme avec amertume.

 
 

 

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قديم 19-02-08, 03:51 PM   المشاركة رقم: 49
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Merci Doumou3 de l'avoir finir , c'est vraiment gentil de votre part

 
 

 

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قديم 19-02-08, 03:53 PM   المشاركة رقم: 50
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— Tu m’as donné beaucoup de bonheur, Anne, admit Sean en posant sur elle un regard intense. Je croyais t’en avoir donné aussi.
— Oui, tu m’en as donné.
« Mais c’est fini », ajouta-t-elle en son for intérieur. Elle ne pouvait accuser Sean de l’avoir abusée. Il avait été franc. C’était elle qui n’avait pas voulu le croire.
Avec tristesse, Sean observa :
— C’est toi qui as voulu en arriver là. A toi de décider, à présent.
Elle redressa le menton, fière et résolue. Son regard couleur d’ambre refléta la volonté de surmonter la douleur qui lui ravageait le corps et le cœur.
— Je veux savoir pourquoi tu dois aller retrouver ta femme maintenant. Pourquoi ça ne peut pas attendre encore quelques jours.
Le regard de Sean s’abaissa vers son ventre, où elle avait instinctivement posé les mains.
— Je dois aller là-bas, lâcha-t-il en se détournant pour gagner la baie vitrée. L’enfant naîtra, que je sois là ou non. Alors que c’est la dernière chance que j’ai de ramener ma femme à moi.
— Et si tu y parviens, tu resteras avec elle ?
— Oui. Je resterai avec elle.
— Et si tu n’y parviens pas, tu me reviendras. Ainsi qu’à notre enfant. C’est bien ton projet ?
Elle le vit serrer convulsivement les poings.
— Est-ce ce que tu veux, Anne ?
Non, pensa-t-elle. Non, elle ne pouvait pas supporter d’avoir la seconde place dans son cœur. Elle ne pourrait plus vivre avec lui en sachant ce qu’elle savait à présent. Sa jalousie était si violente qu’elle supportait à peine d’être dans la même pièce que Sean.
Eperdue de souffrance, elle traversa l’appartement pour gagner la chambre où elle avait si souvent fait l’amour avec cet homme qui aimait toujours sa femme. Celle qui passait avant tout. Gagnant la coiffeuse d’une démarche vacillante, elle ouvrit le tiroir où elle conservait les boucles d’oreilles en diamant. Elle ne pourrait plus jamais se souvenir de lui avec bienveillance. Pas après ça.
Elle prit l’écrin. Une douleur aiguë lui fouailla le bas du dos. Du liquide se répandit entre ses jambes. Elle poussa un cri, sans comprendre. Puis une nouvelle douleur la traversa et elle sut enfin ce qui se passait.
— Anne… Anne…
La voix de Sean, angoissée, alarmée. Un pas de course dans le couloir.
Sans trop savoir comment, elle parvint à pivoter vers lui à l’instant où il atteignait le seuil de la chambre. Lança l’écrin à ses pieds.
— Reprends-les ! Donne-les à la femme que tu aimes ! cria-t-elle.
Puis elle se ploya en deux, secouée par une nouvelle contraction.
— Anne, juste ciel…
— Si… si ce n’est pas trop demander… emmène-moi à l’hôpital… avant de t’en aller.

 
 

 

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