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ÇáÊÓÌíá: Apr 2008
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76
Chapitre 17
Mehmet suivait de loin Ben après être sorti de l’avion. Il avait pris son billet d’avion à la dernière minute. Il était
******* de lui. La filature était son point fort et il était près du but.
Il aperçut Ben qui se séparait du groupe. Il avait renvoyé les hommes, qui l’avaient accompagné, en France. Il était
inutile d’être plusieurs pour le moment. Etre trop nombreux aurait pu mettre la puce à l’oreille du frère de Christelle.
Ben se dirigea vers les toilettes après avoir récupéré sa valise. Mehmet l’attendait patiemment à l’extérieur puisqu’il
n’y avait qu’une sortie.
Mehmet avait envie de fumer. Les minutes passaient sans que Ben ne sorte. Mais que pouvait-il bien faire ?
Il hésitait à rentrer de peur de se faire remarquer. Mais au bout d’une demi-heure, il décida d’y aller.
La valise était devant la porte. Elle était grande ouverte. Il y avait un jeans, une chemise noire et une paire de
chaussure à l’intérieure. Il se souvenait que Ben était habillé ainsi.
Il regarda par précaution en dessous des portes des toilettes mais il ne vit aucune personne.
Ben s’était évanoui dans la nature.
Mehmet se rappela avoir vu un homme moustachu sortir de là. Il portait une chemise hawaïenne bleue, un bermuda
jaune ainsi que des tongs et un chapeau ridicule en paille. En y songeant à présent, il ne l’avait pas vu rentrer.
Il tapa rageusement sur la valise. Comment allait-il expliquer cela à Lolé ?
♦♦
Ce fut Christelle qui ouvrit la porte lorsque Ben sonna chez Marks. Il était tout sourire après s’être joué de l’homme
qui le suivait. Christelle ne parut pas le reconnaître. Une simple moustache ainsi qu’un chapeau de paille lui changeait la
physionomie de son visage. De plus Christelle ne l’avait jamais vu vêtu de la sorte. C’était Rebecca qui lui avait acheté ces
vêtements la veille.
- Salut soeurette !
- Ben ?
- Tu me laisses entrer ?
Christelle s’effaça. Ben pénétra, referma la porte derrière lui et embrassa sa soeur sur la joue.
- Mais où sont tes valises et c’est quoi ce déguisement ?
- Je vais tout t’expliquer depuis le début mais je veux bien que tu m’offres un café.
- Bien sûr.
Christelle prépara un cappuccino avec la super cafetière d’Isabelle. Elle penserait à en acheter une quand elle
retournerait chez elle car Ben avait un faible pour ce genre de café.
Lorsque Christelle posa sa grosse tasse devant Ben, il commença à tout lui raconter.
Ben qui ne se doutait pas au début d’être suivi par la mafia avait reçu un message écrit. Celui-ci lui avait été remis par
le réceptionniste de l’hôtel Giorno.
Il sortit de son portefeuille une feuille qu’il tendit à Christelle.
A l’intention de Ben Gordon,
Vous êtes suivi et vous risquez d’indiquer l’endroit où se cache votre soeur. L’homme
qui vous suit prendra le même avion que vous. Il mesure environ 1m80 et a le crâne rasé.
Trouver un subterfuge quand vous descendrez de l’avion.
Votre ange gardien
Ben avait interrogé le réceptionniste. Celui-ci n’avait fait que prendre note lorsqu’il avait reçu un appel téléphonique.
L’homme lui avait dit qu’il faisait parti d’interpole. C’était tout ce qu’il savait.
Ben avait remarqué dans la journée qu’effectivement un homme semblait le suivre de temps à autre. Pour plus de
précaution, il avait demandé à Rebecca, qu’il avait mit dans la confidence, de lui faire des emplettes une fois seule. Elle lui
avait donc acheté toute une panoplie de déguisement.
Il se ferait certainement encore plus remarqué mais au moins il ne ressemblerait pas ce qu’il était tous les jours.
A l’aéroport, Rebecca avait prit les deux valises de Ben contenant ses affaires. Ben avait saisi la valise rouge qui était
plus voyante et qui contenait son déguisement. Il s’était ensuite séparé de la famille Luciano et s’était dirigé vers les
toilettes afin de se changer.
L’homme attendait non loin de là et n’avait pas bougé lorsqu’il était sorti. Il avait prit par la suite un taxi tout en
surveillant si l’homme n’apparaissait pas derrière lui.
Sous les ordres de Christelle, il avait indiqué au chauffeur l’adresse de Marks.
- Je te savais très futé Ben. De mon côté, j’attends toujours des nouvelles de Byron et de Greg. Il faudra bien qu’un
jour cela cesse.
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- C’est clair… Christelle, il faudra que tu penses à t’acheter une robe de demoiselle d’honneur. Il y aura un mariage
dans deux semaines.
- Pour qui vais-je être la demoiselle d’honneur ?
- Rebecca.
- Elle va se marier ?
- Correction... nous allons nous marier.
- Vous êtes très jeune.
Ben sourit à cette remarque.
- C’est ce que Tony à dit. Mais j’ai dix-huit ans…
Christelle savait pourtant que Ben, bien que jeune, savait prendre des décisions de haute importance. Il avait eu son
diplôme d’ingénieur très jeune car c’était un garçon surdoué. Toutes ses réflexions étaient celles d’une personne d’âge mûr.
- Je sais…mais tu ne peux pas…
- Pourquoi ?
- Parce qu’Isabelle a perdu son bébé cette semaine.
♦♦
Isabelle était restée dans le coma une bien longue journée. Elle n’avait repris connaissance que dans le courant de
l’après-midi. Christelle et Marks avaient veillé sur Isabelle tout au long de cette période et avaient dû dormir qu’une heure
environ chacun. Tous les deux n’arrêtaient pas de lui parler. Puis elle avait bougé la main. La première parole qu’elle avait
prononcée était :
- Où est mon bébé ?
Ni Marks ni Christelle n’avaient osé lui répondre.
- Réponds-moi Marks !
- Je vais vous laissez seul, avait dit Christelle.
- Non, reste s’il te plaît, avait insisté Marks.
Après une longue hésitation, Marks avait ajouté :
- On a perdu le bébé.
Isabelle s’était fendue en larmes. Marks et Christelle avait essayé de la réconforter.
- Je suis désolée Marks. Je sais que... que tu voulais ce bébé plus que tout.
- Tu dis n’importe quoi. Tu es en vie et c’est tout ce qui compte. Tu es toute ma vie. Si je t’avais perdue, je n’oserai
pas imaginer ma vie sans toi. Je t’aime.
- Moi aussi, je t’aime.
Christelle, pendant ce temps-là, s’était éclipsée et était revenue une demi-heure plus tard pour les retrouver dans le
même lit entrelacés et endormis. Ne pouvant les quitter sans les avoir salué, elle fit un tour dans l’hôpital et s’était arrêté à
la nursery. Tous ces petits nouveaux nés, si mignons la fit rêver. Une image s’était interposée dans sa tête. Celle d’avoir un
enfant d’Anthony. Ce fut la seconde fois qu’elle y pensait. Cet homme lui faisait beaucoup d’effet. Elle avait chassé cette
image d’un coup de main. Tous les jours, elle n’avait cessé de penser à lui.
♦♦
- Quoi ! La pauvre. Je ne sais pas quoi dire. Comment va Isabelle ? Où est-elle en fait ?
Ben était sous le choc. Isabelle était comme une seconde soeur pour lui.
- Ca va mieux et elle se repose. Tu comprends maintenant pourquoi il faut changer de date.
- Ok. J’irai parler à Rebecca pour annuler.
- Pas Question ! Répliqua Marks qui pénétra dans la cuisine. Je n’ai pas pu m’empêcher d’écouter et j’ai bien fait.
Tout se déroulera comme prévu. Mes félicitations ! Dit Marks en lui serrant la main.
- Merci, mais je peux le reculer, ce n’est pas…
- Non, ce sera parfait et ça changera les idées à Isabelle.
- C’est toi qui vois.
- C’est vu. Et Isabelle aura également besoin d’une robe. Cela lui ferait du bien de sortir.
Christelle hocha affirmativement de la tête. Marks avait raison.
♦♦
La journée tant attendue par Ben et Rebecca commença par une belle matinée ensoleillée sans nuage.
A une heure, le piano jouait les premières notes de la marche nuptiale. Ben, très beau dans son costume noir, attendait
Rebecca qui arrivait au bras de son frère.
Elle était si belle dans cette robe de mariée. C’était une robe de princesse digne des films hollywoodiens avec une
longue traîne d’environ trois mètres. La robe blanche était sertie de diamants. C’était un cadeau d’Anthony.
Au lieu de s’asseoir sur une chaise, Anthony vint se placer à droite comme témoin.
Qu’il était beau. Et ce sourire si craquant. Ces baisers, toutes leurs danses où ils étaient enlacés, leurs discussions,
leurs parties d’échecs ainsi que leurs disputes suivies de leurs réconciliations, revinrent en mémoire à Christelle. Mais la
dernière avait tout tranché. A la réflexion, depuis qu’il avait annoncé son mariage avec Kate, tout était fini.
- Je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée, intima le prête.
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Un long baisé unit leurs voeux.
A la sortie de l’église et après le traditionnel jeté de riz sur les mariés, tout le monde se dirigeait vers leur voiture. Ils
devaient tous se rendre chez Anthony pour la réception.
Et Anthony qui s’approchait de plus en plus d’elle. Elle aperçut dans la rue deux jeunes adolescents qui parlaient
bruyamment.
- Il vient cet indice, oui ou non ? Questionna le jeune adolescent à la fille.
- Son frère s’appelle Galaad.
- Ravenscar ? Lui cria-t-il au visage.
- Oui, répondit-elle d’une toute petite voix.
- Lord Lucifer en personne ! Mais tu es folle ! Mais tu es folle ! Qu’a-t-il dit ? Qu’as-tu fais ? Que comptes-tu faire
pour demain ? Et moi, que vais-je dire à Galaad s’il me pose des questions ? Et si ce diable de professeur n’a pas apprécié,
tout va me retomber sur le nez. Ah, ma soeur est folle ! Elle s’en est prise à Ravenscar, au secours !
Ecoutant ces adolescents, Christelle ne put que penser à sa propre jeunesse si vite passée mais cependant pas regrettée.
Un passant l’arrêta pour lui demander l’heure.
- Il est cinq...
- Vous allez me suivre sans commentaire, dit-il à voix basse.
L’homme brun qui était légèrement plus grand qu’elle la regardait d’un air menaçant. Cet homme aurait pu être beau
mais son nez aplatit lui enlevait tout son charme.
- Vous croyez ça ! Répliqua-t-elle en essayant de le contourner mais il s’interposa.
- Si vous ne me suivez pas, ces deux jeunes adolescents seront mort, précisa-t-il en lui montrant une arme sous sa
veste en cuir.
- Mais qui êtes-vous ?
- Ne posez pas de question.
- Vous êtes un des sbires de Montana, c’est ça !
- Pas de question, ordonna-t-il. Où...
- Christelle ! Entendit-elle crier derrière elle.
- En route, ne vous retournez pas.
Ils s’engagèrent dans une ruelle sombre où les attendait un camion. Un coup sec, la fit se retourner. La vision
d’Anthony étalé par terre la fit pâlir.
- Que fait-on de lui Carl ? Demanda un autre homme.
C’était certainement l’homme qui avait suivi Ben car il avait le crâne rasé.
- Met-le dans le camion, il peut nous porter préjudice et on verra avec le patron.
- Laissez-le, s’il vous plaît ! Il ne sait rien, supplia-t-elle.
- J’ai dit de te taire ou tu te prends la prochaine fois une baffe ! Et monte dans ce foutu camion !
Toute tremblante, elle obéit aux ordres de ce fameux Carl. Le deuxième homme déposa Anthony à côté d’elle. Les
deux portières se refermèrent sur eux dans un bruit sec. Christelle mit la tête d’Anthony sur ses genoux.
Qu’allait-il leur arriver ? Elle ne se pardonnerait jamais s’il arrivait quelque chose à Anthony. Elle n’aurait pas dû
suivre ces voyous. Ce Carl aurait-il vraiment tiré sur les adolescents ? Elle n’avait pas voulu prendre de risque. Où allaientils
? Allait-on les tuer comme Christian ? Tout était à présent de sa faute.
Elle passa sa main sur les cheveux noirs d’Anthony et sentit sur sa main du liquide chaud. Ce liquide était du sang.
Etait-il mort ? Elle tâta le pouls dont elle découvrit qu’il battait régulièrement. Ouf ! Il était vivant.
Qu’allait penser Ben et Rebecca en ne les voyant pas à la réception ? Est-ce qu’ils se douteraient qu’on les avait
kidnappés ? Donneraient-ils à temps l’alerte ? Mais comment allait-on les retrouver ? Personne n’avait été témoin de leur
enlèvement.
Ils roulèrent une bonne heure environ et Anthony n’avait pas repris connaissance. Le bruit des voitures environnantes
s’était estompé. Tout était silencieux. Ils avaient dû quitter la ville.
Est-ce que ces hommes allaient les abattre dans un bois ? Cela serait une mort affreuse et leurs familles respectives se
feraient du sang d’encre. Et Ben qui avait déjà perdu ses parents. Il ne serait à présent plus seul maintenant qu’il était
marié. Rebecca serait prendre soin de lui.
Le camion s’arrêta enfin et les portières s’ouvrirent à grande volée. L’homme au crâne rasé prit Anthony comme un
vulgaire sac de pomme de terre et Carl l’attrapa par le bras sans égards.
Christelle observa les alentours. Ils se trouvaient loin de tout. Il n’y avait qu’une grande usine désinfectée autour d’un
pré.
Après un dédale de labyrinthe de couloirs, ils arrivèrent devant une porte blindée. Carl la poussa sans ménagement à
l’intérieure de la pièce et Anthony fut posé par terre. Carl referma la porte à double tour sans un regard et aucune parole.
Que leur réservaient-ils ?
La pièce était nue. Elle ne comportait aucun meuble mise à par un ancien coffre fort ouvert en grand. Le mur, jadis
blanc, était devenu gris et la peinture s’écaillait dans certains coins.
Christelle s’agenouilla près d’Anthony et caressa sa joue. Il bougea enfin et gémit.
- Christelle ?
- Je suis là, lui dit-elle.
- J’ai de ces maux de tête…
Anthony se releva à demi et se dirigea vers le mur où il se laissa glisser dos contre celui-ci.
- C’est normal, vous avez reçu un coup.
- Où sommes-nous ?
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- Loin de la ville. On nous a kidnappés.
- Par qui ?
- Les hommes de Montana.
- Pourquoi ?
- Vous vous souvenez de notre séjour en France.
N’obtenant aucune réponse, elle ajouta :
- Et bien, je pense que se sont les hommes qui nous ont pourchassés Christian et moi... et Christian est mort... sa
voiture a explosé.
- Comment savez-vous que se sont les hommes de Montana ?
- J’ai reçu deux lettres de Greg qui m’en parlait.
- Je vois. Et pourquoi en avaient-ils après vous ?
- Je ne vous ai pas dit la vérité. Christian avait assisté à un déchargement de drogue et à un meurtre.
- Pourquoi ne m’avez-vous rien dit ?
- J’avais peur...
- De quoi ?
- De vous.
- Pourquoi ?
- Pendant notre séjour en France, j’ai surpris une conversation téléphonique sans le vouloir lorsque nous étions à
l’hôtel Concorde.
- Et c’était à quel sujet cette conversation ?
- Vous avez dit que la cargaison était arrivée et que vous étiez à la recherche d’une personne.
- Et alors ?
- Au moment où vous avez passé le bonjour à la famille, j’ai pensé à la mafia.
- Pourquoi à la mafia ? Non laisse moi deviner... à cause de mon nom.
- Exactement, ce n’est pas ma faute si Lucky Luciano faisait partie de la mafia. Et le lendemain, comme par hasard, je
rencontre Christian qui me dit avoir assisté à un déchargement d’une cargaison de drogue et à un meurtre la veille. Sur le
moment je n’ai pas fait le rapport. C’est bien après.
- Il s’agissait d’une cargaison de voitures pour un salon très privé de l’automobile.
- J’aurai dû m’en douter. Me pardonnerez-vous ?
- Je ne sais pas...
- Comment va-t-on faire pour sortir ?
Anthony posa les coudes sur ses genoux repliés puis prit sa tête entre ses mains. Il paraissait méditer. Christelle prit
place à côté de lui.
Christelle sentit le trouble l’envahir et frissonna. Comment avaient-ils fait pour la retrouver ? Etait-ce à cause de la
télévision ?
Cette journée qui s’était bien déroulée, se finissait mal. Elle allait s’en doute perdre le seul homme qu’elle n’avait
jamais aimé qui cependant appartenait à une autre. Christelle se *******a de soupirer. Jamais elle n’avait eu de chance.
La porte s’ouvrit.
- Je vois que tu es réveillé, lança Carl.
Anthony ne broncha pas. Il ne pouvait rien faire contre un homme armé.
Carl envoya dans leur direction un sac.
- Voilà votre repas. Peut-être sera-t-il le dernier. Si cela n’avait tenu qu’à moi, je vous aurai déjà tué. Mais on doit
attendre la venue de Lolé demain. Il a un compte à régler personnellement avec vous.
Carl, sur ces dernières paroles pas très rassurantes, tourna les talons et claqua la porte. Christelle sursauta.
Anthony passa un bras protecteur autour de ses épaules et l’attira vers lui. Christelle posa sa tête sur sa puissante
poitrine. Sa chaleur lui donna un peu de réconfort.
- C’est ma faute si je vous ai mis dans ce pétrin…
- Chuuuut… Ne dis pas de bêtise, la coupa-t-il en reprenant leur tutoiement. Allé, il faut manger à présent…
- Mais…
- Nous devons reprendre des forces surtout que nous n’avons pas mangé depuis ce matin. Et si nous voulons trouver
une solution, mieux vaux avoir l’estomac plein.
Anthony se détacha d’elle et ouvrit le sac qui était près de ses pieds. Il sortit les deux sandwiches au poulet et les deux
boîtes de frites. Il déposa entre eux les deux bouteilles d’eau.
Ils se restaurèrent dans le silence car chacun était dans ses pensées.
Christelle admirait Anthony. Il avait un sang froid inébranlable.
- Christelle ?
La jeune femme releva la tête en entendant la voix doucereuse d’Anthony.
- Il faut que nous parlions.
Christelle se souvenait qu’il lui avait demandée cela lorsqu’ils étaient au Brésil. Mais cette conversation n’avait jamais
eu lieu.
- Pourquoi t’es-tu enfuie lorsque je t’ai demandé de m’épouser ? Nous avons vécu tant de chose ensemble. J’ai failli te
perdre à Paris à cause d’eux. Je voulais tant vivre avec toi cette passion qui me semblait réciproque. Un simple « non » et
des explications auraient été plus justes.
- Juste ? C’est toi qui me parles de justice ?
Anthony s’essuya les mains pleines de sauce.
80
- Que veux-tu dire ? Demanda-t-il en la regardant droit dans les yeux.
- Je vais te rafraîchir la mémoire. Tu avais demandé à une autre de t’épouser.
- A une autre ?
- Oui, Kate Wentworth !
- Mais…
- Arrête de mentir. J’ai vu la photo et je cite le reporter : le beau Anthony Luciano a fait sa demande en mariage pour
la deuxième fois à la sublime Kate Wentworth. Souhaitons-leur tout le bonheur du monde, récita-t-elle d’un ton
sarcastique.
Anthony fronça les sourcils puis éclata de rire.
- Ecoute-moi… quand je lui ai demandé de m’épouser c’était une mascarade.
- C’est-à-dire ? Questionna-t-elle soupçonneuse.
- Kate voulait reconquérir son amour. Elle m’avait quitté pour lui, il y’a quelques années. Puis les années ont passé et
l’amour qu’il lui portait semblait être un lointain souvenir. Elle voulait le faire réagir et m’a demandé de l’aide. Kate n’est
pas mauvaise et je ne lui en ai pas voulu d’être parti pour un autre. C’est même grâce à elle que je suis devenu ce que je
suis… et tu connais pourtant les magasines people… tout paraît vrai mais pourtant tout est faux. Kate voulait pour une fois
se jouer des journalistes peu scrupuleux tout en lui servant sa cause. Ceci a finalement marché et il a fini par lui demander
sa main. Je ne pensais pas une seconde que tu lisais ce genre de presse à scandale.
Christelle doutait. Se moquait-il encore une fois d’elle ? Il disait peut-être la vérité car il n’avait jamais vu Kate avec
lui.
- Et toi, tu ne m’avais pas dit la vraie raison de ta participation à la formule 1.
- J’avais promis à mon père de reprendre sa succession. Et je l’ai tenu... et toi ! Tu ne m’as pas dit la raison pour
laquelle tu n’acceptais aucune fille dans ton écurie ?
- Je n’ai pas voulu t’engager car je pensai te perdre, c’est la première raison. Et la deuxième est que mon père, un jour
où il avait hésité entre deux pilotes m’a demandé de choisir. Parmi ces deux pilotes, il y avait une femme. Et je l’ai choisi.
Puis à la sixième épreuve, elle a eu un accident et elle est ... morte.
Christelle se rapprocha de lui et le serra contre elle.
- Ce n’est pas ta faute. Et tu as bien vu que les femmes savaient aussi bien conduire que les hommes.
- Je le sais mais...
- Chut ! Embrasse-moi.
Ne le voyant pas faire le premier pas, elle l’embrassa.
Cela faisait des mois qu’il ne l’avait pas embrasée avec une infinie douceur.
- Que c’est mignon les deux tourtereaux. Profitez-en. Toi, viens avec moi.
- Laissez-la tranquille ! Prenez-moi à sa place, s’interposa Anthony en se levant.
- On veut jouer le héro.
Carl prit Anthony par le col et sortit un revolver.
- Quand je dis une chose, j’aime pas me répéter. Compris ?
Les yeux d’Anthony lançaient des éclairs. Ses poings se refermèrent sous la colère. L’envie de le frapper lui prenait.
Ce n’était pas le moment de faire n’importe quoi. Carl était le plus fort… pour l’instant.
- Compris, répondit-il contraint et forcé.
Pendant un long moment qui sembla s’éterniser, Carl rangea son arme.
- Je l’espère pour toi… Tu te dépêches ou quoi ! Aboya-t-il à l’adresse de Christelle.
Sur ceux, Carl poussa Christelle vers la sortie et referma la porte. Qu’allait-il faire ? Son coeur avait battu la chamade
lorsque le ravisseur avait pointé son arme sur la tempe d’Anthony.
- J’arrive. Du calme.
♦♦
La tête sur les genoux d’Anthony, c’est ainsi que Christelle se réveilla le lendemain matin. Anthony était en train de
lui caresser les cheveux.
Christelle se rappela de suite de leur captivité.
La veille, elle avait passé une heure en tête-à-tête avec Carl. Il l’avait interrogé pour savoir ce qu’elle savait
réellement. Il avait feint de vouloir la frapper pour lui soutirer elle ne savait quelles informations.
Christelle avait essayé de l’acheter avec beaucoup d’argent sans y réussir. Elle avait promis de ne jamais en parler à
quiconque. Mais Carl était resté intraitable même s’il ne paraissait pas insensible à son charme. Il effleurait de temps à
autre ses épaules nues ou un de ses bras.
- Bonjour toi, murmura Christelle.
- Bonjour toi. Ce n’est pas le moment ni l’endroit mais je voudrais que tu saches que je t’aime.
- Moi aussi, depuis que je t’ai rencontré.
- Tu dis depuis que tu m’as rencontré ?
- Oui.
- Tu n’as pas eu des sentiments pour Bobby !
- C’est un gentil garçon c’est tout. Et puis, il est amoureux de Cindy.
- Admettons que cela soit vrai, alors, à qui était dédié ce poème ? Demanda-t-il en sortant de son portefeuille un papier
froissé et en le lui tendant.
Christelle reconnut la feuille et se mit à rire.
81
- Tu ne sais pas à qui ? Lis les premières lettres de chaque vers, de haut en bas... tu ne trouves pas que cela forme le
nom d’Anthony Luciano.
Anthony identifia les lettres.
- Tous ces malentendus pour rien, dit-il en l’enlaçant.
- Tu m’aimais même en croyant que j’aimais un autre homme ?
- Oui. Peut-être parce que mon coeur ne voulait pas croire que tu l’étais.
- Mon pauvre chéri…
Anthony la prit dans ses bras et la serra tout contre lui. Il avait peur de la perdre. Il n’avait jamais une personne
comme il aimait Christelle.
Un bruit de serrure les fit se séparer et Carl apparut.
- Voici votre petit déjeuner, dit-il en posant un plateau près de la porte puis en s’en allant tout aussi vite.
- C’est vrai qu’il a l’air d’avoir le béguin pour toi, affirma Anthony après avoir vu la manière dont Carl la regardait.
Sale petite garce ! Hier, t’as dû passer un bon moment avec ce type ! Cria-t-il hors de lui.
- Mais tu es fou !
- Oui, je suis fou !
Et Anthony lui donna la plus grosse gifle qu’il ne lui ai jamais donné de faire dans sa vie. Christelle perdit l’équilibre
et tomba par terre. Un filet de sang coula de la lèvre de Christelle et ses yeux se mirent soudain à pleurer.
- Pardonne-moi... s’excusa-t-il en voulant la prendre dans ses bras.
- Ne me touche pas ! Hurla-t-elle.

 
 

 

ÚÑÖ ÇáÈæã ÕæÑ princesse.samara   ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ
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82
Chapitre 18
Carl, après avoir fait deux pas, les entendit se disputer à son sujet. Il allait s’en aller lorsqu’il entendit un bruit sec. Cet
Anthony Luciano l’aurait-il frappée ?
Il devait à tout prix garder Christelle Gordon sans aucune éraflure. C’était les ordres de Lolé.
Il hésita à rentrer puis se décida enfin à ouvrir la porte. Il sortit son arme. Il ne savait pas ce qui l’attendait derrière
cette porte. Il se méfiait toujours.
Christelle Gordon était recroquevillée sur elle en pleur et avait la lèvre fendue. Elle lui jeta un rapide coup d’oeil et
pointa du doigt en direction de la porte.
- Il est là derrière la porte, lui lança-t-elle.
Carl avait remarqué quelque chose d’inhabituelle dans la pièce. Le coffre fort était fermé. Son instinct lui disait que
ces deux-là lui jouait un mauvais tour.
- S’il vous plaît, emmenez-moi loin de lui, lui demanda Christelle en se relevant et en s’approchant de lui.
- Carl se retourna complètement vers le coffre fort.
- Sors de là ! Intima-t-il à l’intention d’Anthony.
- Mais je vous dis qu’il est derrière la porte…
- Vous me prenez tous les deux pour un imbécile. Sors de là…
La porte du coffre ne s’ouvrait toujours pas.
- Dernière chance. Je compte jusqu’à trois. Un… deux…
- S’il vous plaît, ne faites pas cela, pria Christelle en lui prenant le bras.
- Lâche-moi !
Il dégagea la main de Christelle en balançant son bras d’avant en arrière brutalement.
- Et de trois… tu l’auras voulu.
Il pointa son arme vers le coffre et tira les six balles de son revolver. Le coffre était transpercé.
Même si Carl n’était pas un enfant de coeur, il lui avait donné sa chance à ce milliardaire. Et il n’avait pas su la saisir.
Et à présent ce coffre était son tombeau.
Il baissa son arme lentement. Il sentit sa gorge se nouer. Que lui arrivait-il ? C’était comme si un étau se resserrait.
- Désolé mon vieux mais tu aurais dû écouter la demoiselle.
C’était la voix de Luciano.
Ce dernier lui prit l’arme des mains et lui donna un coup sur la tête. Carl s’effondra par terre.
Christelle se précipita et se serra tout contre Anthony.
- Christelle, murmura Anthony. Je ne voulais pas te faire du mal…
- Tu étais obligé. On avait préparé ce plan hier.
- Oui. Ces mots, qui sont sortis de ma bouche, étaient difficiles à prononcer et te frapper l’était encore plus.
- Je le sais. Soit c’était ça, soit on était tous les deux morts, dit-elle en l’embrassant. Partons avant que l’autre arrive.
Anthony fouilla dans les poches de la veste de Carl. Il trouva quelques balles qui pourraient certainement lui servir par
la suite. Il en introduisit dans le canon et plaça l’arme près de son abdomen. Il ferma la porte soigneusement et ils prirent à
droite. Ils ne se souvenaient pas par quel chemin ils étaient arrivés.
- C’est un vrai labyrinthe, dit Christelle au bout d’une quinzaine de minute. J’ai l’impression qu’on tourne en rond.
Un coup de feu se fit entendre derrière eux. Anthony prit la main de Christelle et se mit à courir en l’entraînant. Ils
tournèrent immédiatement à gauche afin de se couvrir. Mais un homme se tenait devant eux en pointant son arme vers eux.
L'homme était l'un des deux hommes qui l'avait prise en chasse avec Christian. Maintenant, ils étaient pris en
sandwich. D'un côté, Mehmet arrivait en courant et de l'autre, il y avait cet homme. Ils étaient perdus.
- Allez-y, dit-il en baissant son arme... grouillez-vous, vous voulez vous faire tuer ! Courrez tout droit et tournez à
gauche pendant que je vous couvre. Et vous m'y attendrez là-bas. Compris ?
- Ok, répondit Anthony stupéfié.
- Pourquoi, faites-vous cela ? Interrogea Christelle.
- Je vous expliquerai après. Maintenant... courrez !
Anthony et Christelle coururent le plus vite possible tandis que l’homme tirait sur Mehmet. Au moment où les coups
de feu cessèrent, l'homme se mit à courir. Lorsqu’il faillit les atteindre, il reçut une balle à l'épaule gauche.
- Ce n'est rien. Suivez-moi.
- Allez-y d'abord et je vous rejoins, ordonna Anthony.
- Non...
- Ecoute Christelle, il faut que l'un de nous reste pour te protéger.
- Je suis d'accord avec lui. Tenez, je vous passe mon arme.
- Ce ne sera pas nécessaire, j'en ai une, dit Anthony en sortant l’arme de Carl.
- Venez, enjoignit l’homme à l’adresse de Christelle.
- Je ne peux pas laisser Anthony seul.
- J'arrive tout de suite. S'il t’arrivait quelque chose...
- Fais attention, je t’aime, souffla-t-elle lorsque l’homme la tira de force.
- Je t’aime.
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Il les suivit du regard. Mehmet s’était approché en n’entendant plus de coups de feu. Anthony visa vers les pieds et
tira deux fois afin que l’homme rebrousse chemin. Lorsqu’il se mit à couvert, Anthony en profita pour rejoindre Christelle.
- Dépêchez-vous, Anthony. L'autre cinglé ne va pas tarder à se ramener. La sortie est droit devant nous.
L’autre cinglé commençait justement à les rejoindre. Anthony se plaça près du mur et tira sur l’homme mais le rata.
Pendant ce temps là, l’homme entraina Christelle jusqu’à la porte de sortie.
Anthony les rejoignit quelques secondes plus tard.
Une voiture les attendait dehors.
- Montez dans la voiture, indiqua l'homme qui perdait de plus en plus de sang.
Dès qu’ils pénétrèrent dans cette voiture, des balles venaient se loger sur les portières.
- Couchez-vous ! Cria le conducteur.
La vitre arrière explosa sur les trois passagers. La voiture démarra en trombe.
- Vous pouvez vous relever. On est assez loin.
- Mais qui êtes-vous ? Demanda Christelle.
- Je suis Lolé, un agent d’Interpole et ce ne sera pas nécessaire que je vous présente mes collègues.
L'homme assit à côté du conducteur enleva sa casquette et se retourna vers eux.
- Hello !
- Greg… Byron ! Quelle joie de vous revoir surtout dans ces circonstances.
- Merci infiniment les gars, ajouta Anthony. Par contre, Lolé est tout pâle. Il perd beaucoup de sang. Il faut aller à
l'hôpital, fit remarquer Anthony.
- D'accord.
- Je vais bien, je vais bien…
Lolé perdit connaissance.
♦♦
A l’hôpital, alors que Lolé était en salle d’opération, Christelle et Anthony appelèrent leur famille.
Ben s’était joint aux pleurs de joie de Maria et Rebecca en entendant leurs voix.
Ils s’étaient inquiétés la veille en ne les voyant pas à la réception. Il avait été inutile de les appeler au téléphone car
tous les deux n’avaient par pris leur portable. Ils voulaient profiter totalement de cette journée sans être dérangé.
Rebecca avait prévenu la police de leur disparition. On lui avait indiqué qu’il fallait attendre quarante-huit heures. Au
nom de Luciano, on lui avait passé une personne plus haut gradé. Il avait accepté d’envoyer des hommes. Des inspecteurs
étaient venus discrètement les rejoindre. Ben et Rebecca malgré leur appréhension, ne souhaitait pas interrompre la fête
afin que les invités ne soit pas au courant.
Alors que Christelle raccrochait, Byron s’approchait d’eux.
- L’infirmière a dit qu’il était inutile d’attendre le réveil de Lolé. L’opération et le réveil vont prendre du temps. Et
surtout Lolé aura besoin de repos car il a perdu beaucoup de sang. On reviendra demain après-midi, c’est mieux.
Anthony hocha affirmativement de la tête. Il était pressé de rentrer chez lui. Anthony invita Byron et Greg à « Stenton
Court ».
Greg et Byron prirent leur sac dans la voiture criblée de balles. La voiture devait être remorquée par les fédéraux par
la suite.
- J’y pense, se souvint Greg. Lolé avait quelque chose de très important à te communiquer, s’adressa-t-il à Christelle.
- Qu’est-ce ? Demanda-t-elle curieuse.
- Tu le seras demain.
♦♦
Le lendemain matin, Christelle pénétra dans la salle-à-manger. Tout le monde était présent autour de la table pour le
petit-déjeuner. Anthony avait insisté pour qu’elle reste chez lui. Ils avaient donc fait un détour chez elle afin de récupérer
des vêtements. Elle embrassa, sur la joue, tour à tour, Maria, Rebecca, Ben, Greg, Byron et Anthony avant de s’installer
près de lui. Elle attendait Allan qu’elle avait rencontré dans le hall. Il devait lui apporter du café bien chaud.
- Coucou !
Tout le monde se retourna vers la nouvelle arrivante. C’était Dominika. Elle prit place juste à côté de Ben. Elle fut la
seule à être au courant de leur captivité.
- Bonjour Dominika. Je vois que vous êtes en pleine forme.
- Tout va bien pour moi. Mais c’est de vous qu’il s’agit. Ma pauvre Christelle, on vous a maltraité, la plaignit-elle en
remarquant la plaie sur sa lèvre.
Christelle sourit. Elle lui raconta leur stratagème qui avait fait croire à Carl qu’Anthony s’en était prit à elle. Il fallait à
tout prix que leur mascarade reflète la réalité.
- Où est Allan ? Demanda Dominika.
- Juste derrière vous, miss. Vous désirez ?
- Du café, s’il vous plaît.
- Le voici.
Allan servit d’abord Christelle puis Dominika.
- Quand est-ce que vous partez en lune de miel ? Interrogea Maria en se tournant vers Ben et Rebecca.
- Demain après-midi, maman. Nous partons pour deux semaines.
84
- Avez-vous commencé à chercher un logement ? Continua Maria.
- Pas encore. Nous pensons dans un premier temps faire une location.
Christelle hocha négativement de la tête.
- Vous habiterez à la maison.
- Merci grande soeur mais nous voudrions un peu d’intimité…
- Christelle sourit à cette remarque.
- Je sais. Mais la maison nous appartient à tous les deux. Je te laisse la maison en guise de cadeau.
Ben resta interdit par la proposition de Christelle.
- Et toi, où iras-tu ?
- Elle s’installera chez moi.
Toutes les têtes se retournèrent vers Anthony.
Quel genre de proposition Anthony lui faisait ? Elle l’aimait plus que tout mais elle ne souhaitait pas vivre avec lui
dans le péché.
Anthony se leva puis s’agenouilla devant Christelle. Il lui prit la main et la regarda avec un sourire.
- Je ne pensais pas te demander cela ce matin mais vu les circonstances… voudrais-tu m’épouser ?
Les yeux d’Anthony brillaient de milles éclats. Christelle rougit sous ce regard ardent d’amour.
Elle avait tant attendu cet instant. Elle semblait être dans un rêve.
- Oui… oui, répéta-t-elle.
Les applaudissements accompagnèrent sa réponse. Elle aurait tant voulu lui sauter au cou et se blottir contre lui. Elle
aurait voulu que ses bras musclés l’encerclent et la garde près de lui. Mais l’endroit n’était pas propice aux effusions de ce
genre. Elle était gênée par toutes ces personnes.
Anthony lui baisa la main comme s’il avait lu en elle comme dans un livre ouvert. Mais son sourire promettait de
rattraper ce moment d’intimité.
Il se leva et reprit sa place.
- Et la bague ? Interrogea Maria.
Anthony éclata de rire.
- Franchement maman, je ne pensais pas faire ma déclaration ce matin. Cela me donnera l’occasion de lui refaire ma
déclaration dans un endroit beaucoup plus romantique.
Maria hocha la tête en guise d’assentiment.
Allan qui jouait toujours son jeu de séduction avec Dominika se pencha vers elle pour l’interroger.
- Vous n'êtes pas fâchée ?.
- Pourquoi voulez-vous donc que je sois fâchée ?
- J'avais cru... puis-je vous inviter à dîner ?
- J'accepte.
- Je plaisante. Faites comme si je ne vous avais rien dit.
Le visage tout souriant de Dominika était devenu sombre. Elle se leva.
- Au revoir tout le monde, je dois y aller.
Elle partit sans rien dire d'autre.
- Allan vous lui avez fait de la peine, commenta Christelle.
- Pourquoi ? Elle a refusé mon invitation.
Christelle fronça les sourcils. Allan s’attendait tant à une réponse négative qu’il n’avait pas pris la peine d’écouter
Dominika. Cette invitation, il l’avait tant de fois demandé et elle l’avait tant de fois refusé.
- Elle accepté votre proposition. N'avez-vous pas remarqué qu'elle ne vous a pas fait de pique aujourd'hui ?
- En y pensant, c'est vrai...
- En plus, elle est amoureuse de vous. Cela se voit comme le nez au milieu de la figure. Allez la rattraper avant qu'elle
s'en aille, conseilla Christelle.
- Vous croyez ?
Allan se mit à courir pour rejoindre Dominika.
- Je n'en reviens pas, dit Anthony.
- Moi non plus, qui aurait pu imaginer ça ? Fit remarquer Rebecca.
- On aurait pu s'en douter. Les personnes qui se disputent le plus sont ceux qui s'aiment le plus, expliqua Christelle.
- Grande soeur, tu te trompes, tu as des exceptions à la règle : Rebecca et moi, Isabelle et Marks.
- Je sais…
La voix calme de Maria s’éleva :
- A présent que l’amour est à votre porte qu’en est-il de votre carrière ma chère enfant ? Allez-vous concourir la
saison prochaine ?
Christelle n’y avait pas encore pensé. Maintenant qu’Anthony faisait réellement partie de sa vie, il fallait prendre en
compte certains paramètres. Il ne lui restait que très peu de temps pour se décider.
- Vous le serez après-demain.
- Pourquoi ? Questionna Rebecca.
- J'aurai une interview avec un journaliste.

 
 

 

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85
Chapitre 19
Lolé, sur son lit d'hôpital, fixait le plafond lorsque Christelle et les garçons entrèrent dans la chambre.
- Comment allez-vous Lolé ? Demanda Christelle.
- Assez fatigué, mais ça va.
Christelle déposa le gros bouquet de fleur ainsi qu’une boîte de chocolat sur la table.
- Merci mais il ne fallait pas apporter tout cela.
- C’est la moindre des choses qu’on pouvait faire pour vous remercier de votre aide, intervint Anthony.
Lolé sourit tout gêné. C’était son travail. Il n’avait aucun mérite.
- Byron et Greg, vous avez annoncé la bonne nouvelle à Christelle ?
- Pas encore. On attendait que tu le fasses, répondit Greg.
- C'est quoi cette nouvelle ?
Lolé pressa le bouton de la télécommande du lit. L’avant de celui-ci se soulevait doucement. Il pourrait ainsi mieux
leur expliquer.
- Eh bien...
La porte de la chambre s’ouvrit sur une infirmière.
- Désolée, Messieurs, Dame, de vous chasser mais Monsieur Kasmi a besoin de soins médicaux.
- S'il vous plait, ne me laissait pas avec le dragon, je préfère être aux mains de Montana...
- A tout de suite, répliquèrent Greg et Byron.
- Au secours pas de piqûre !
- Ca va juste vous piquer. Ce n'est rien comparé à une balle.
- Je pense le contraire… au secours les gars !
- Pourriez-vous fermer la porte derrière vous, s'il vous plaît.
- Pas de problème, dit Byron.
Les quatre personnes se dirigèrent vers la machine à café au fond du couloir.
Christelle était de plus en plus curieuse. Il avait fallu que l’infirmière vienne les interrompre. Qu’allait lui dire Lolé ?
Faudrait-il qu’elle change d’identité afin que Montana ne s’en prenne plus à elle ?
Le temps de choisir un café chacun et l’infirmière n’était plus là à leur retour.
- Tu boudes? S’informa Byron ne le voyant pas sourire.
Lolé avait les bras croisés sur son torse. Il les décroisa afin de prendre le verre de cappuccino que lui tendait Byron.
- Oui, vous n'aviez pas à me laisser avec ce dragon.
- Pour une simple piqûre, tu exagères.
- Bein voyons, la piqûre de vingt centimètres n’était pas pour vous.
Tous les quatre se mirent à rire.
- Alors Lolé, c’est quoi la nouvelle ? Je suis curieuse.
Christelle et les autres avaient repris leur sérieux. Elle avait hâte de connaître ce que lui cachait Lolé. Celui-ci avait les
yeux pétillants de malice et un sourire énigmatique.
- D’accord… Christian n'est pas mort.
- Quoi ? Il n'est pas mort ?
- Vous avez bien entendu.
- Comment est-ce possible ?
- Je vais commencer par le début.
Lolé membre d’Interpol s’était infiltré dans le gang de Montana. Il en avait vu des choses terribles mais sa couverture
ne lui permettait pas d’agir. Lorsqu’il avait suivi Christian, il avait essayé de mettre son acolyte dans la mauvaise direction.
- C’est comme le jour où vous vous êtes planqués derrière les poubelles. Il a failli vous repérer mais je l’ai dirigé dans
une autre direction.
Cet homme avait été tué pour avoir failli à sa mission. Lolé en avait réchappé de justesse et il avait retrouvé Christian.
Ce dernier avait bien cru sa dernière heure arrivée en le reconnaissant. Mais après lui avoir avoué sa véritable identité, il lui
avait proposé un plan. Si Christian souhaitait ne plus être chassé comme un vulgaire animal, il devait à tout prix mourir.
Ce plan mis au point, Lolé avait indiqué à Mehmet où habitait Christian. Ils s’étaient donc rendu tous les deux chez
lui. Lolé avait bipé discrètement Christian afin de l’avertir qu’ils étaient tout proche. Alors que Lolé s’apprêtait à se garer,
Mehmet avait vu Christian rentrer dans sa voiture. A partir de ce moment, la course poursuite avait débuté.
Lolé s’était mis comme convenu parallèlement à la voiture de Christian et Mehmet avait baissé sa vitre et sorti son
revolver.
Christian, l’ayant aperçu, avait freiné puis fait demi-tour. La rue était quasiment déserte très tard ce soir-là. Lolé avait
fait exprès de perdre du temps à faire sa manoeuvre. Ceci permettait à Christian de descendre de voiture lorsqu’il n’était
plus dans leurs champs visuels.
Grâce à son ingéniosité d’électronicien, Christian pouvait commander sa voiture de l’extérieure grâce à une manette.
Il était prévu qu’un adolescent du quartier traverse en courant la rue lorsque la voiture de Lolé serait en vue. Christian
devait l’éviter de justesse, foncer sur le trottoir et faire plusieurs tonneaux avant d’activer l’explosif.
Mehmet avait donc été témoin de la scène. Il avait voulu s’approcher de la voiture en flamme et l’achever. Mais les
sirènes des voitures de police s’étaient fait entendre non loin de là. Christian les avait prévenues quelques minutes
auparavant.
86
Lolé avait fait demi-tour. Christian était forcément belle et bien mort car la voiture était entièrement enflammée.
Montana avait été mis au courant mais il restait tout de même Christelle. Cette dernière avait ensuite été repéré grâce à
la télévision.
Mehmet était chargé de la localiser en Italie. Sans grand succès puisqu’elle était déjà partie. Néanmoins, son frère
pouvait à tout moment leur indiquer l’endroit où elle s’était cachée.
Lolé était intervenu en prévenant Ben en Italie. Le fameux ange gardien, c’était lui.
- Et vous connaissez la suite, conclut-il.
Le visage de Christelle devint plus radieux.
- Où est-il en ce moment ?
- Je pense qu'il doit être chez lui.
- Je suis si ******* pour toi Christelle, dit Anthony en la blottissant tout contre lui. Et comment faire pour se
débarrasser de Montana et retrouver une vie tranquille ?
Lolé eut ce même sourire énigmatique avant de répondre.
- C’est déjà fait.
♦♦
- Espèce d’incapable, vous l'avez encore perdue ! Hurla Montana.
- Si je puis me permettre, Monsieur Montana, commença Carl d'un ton hésitant, Lolé nous a bernés.
- A vous deux, vous n'avez pas été fichu de le buter.
- Mais...
- Tais-toi, j'en ai marre de toi.
- Moi aussi patron.
- Qu'as-tu dit ? Ai-je mal entendu ?
- Non, j'ai dit que j'en avais marre de votre salle tête de têtard !
- Je vais te buter...
- Non, c'est moi, dit Carl en sortant son arme et en le pointant sur Montana.
- Carl, tu sais que je plaisantais.
- Mais moi, Monsieur Montana, je ne plaisante pas du tout. Avant de vous tuer, je voulais vous transmettre le bonjour
de Carloty.
- Carloty ?
- Oui, votre ennemi.
- Sale chien !
- Et oui. Lolé, Greg et Byron n'étaient pas les seuls… au revoir patron, dit-il ironiquement.
Carl tira une balle en plein coeur puis une autre au milieu des deux yeux.
- Ma chère Christelle Gordon, heureusement pour vous que vous n'êtes pas l'ennemi de Carloty. Du moins, je l'espère
pour vous.
♦♦
Christelle et Anthony se tenaient assis en face d’un homme en costume cravate. Ils buvaient tous les trois un café.
L’homme avait un magnétophone dans une main et un bloc note dans l’autre.
- Mademoiselle Gordon, allez-vous courir pour la même écurie la saison prochaine ?
- Non.
- Pourrait-on savoir pour quelle autre écurie ?
- Aucune.
- Vous n'allez plus concourir ?
- Non.
- Et vous, monsieur Luciano, étiez-vous au courant de sa décision ?
- Pas du tout.
- Pour quelle raison arrêtez-vous la formule 1 ?
- Parce que je vais me marier et que j'ai envie de fonder une famille.
- Connaît-on l'heureux élu ?
- Oui.
- Pourriez-vous nous le dire ou est-ce un secret ?
- Non. Il est juste à côté de moi.
- Mes félicitations, à quand le mariage ?
- Dans deux semaines.
- Si on vous demandait de commenter la formule 1, le feriez-vous?
- Sans hésitation, c'est moins dangereux.
- Cela ne vous manquera-t-il pas de piloter de F1 ?
- Oui mais je pourrai toujours en conduire une si je le souhaite pour mon plaisir, n’est-ce pas Anthony.
- Certainement, ma chérie.
- Pensez-vous qu'une femme pourra de nouveau piloter ces engins en course ? S’adressa-t-il à Anthony.
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- Effectivement. Si l'une d'entre elle souhaite plus que jamais en piloter une, qu'elle pose sa candidature. C'est comme
dans le domaine de l'électronique ou de la mécanique qui n'était que pour les hommes. Et de nos jours que voyez-vous?
Des femmes dans ce domaine. Donc... Qui sait si un jour une femme viendra de nouveau se mesurer à ses messieurs.
- Je vous remercie Mademoiselle Gordon et Monsieur Luciano de m'avoir accordé cette interview.
L’homme rangea son bloc note et son magnétophone dans sa mallette.
- Tout le plaisir était pour nous, affirma Christelle en lui serrant la main.
- Au revoir.
Anthony assit sur le canapé la fixait intensément. Son visage était fermé.
- Christelle ?
- Oui, qu'y a-t-il ?
- Tu dis vouloir arrêter ta carrière parce que nous allons nous marier et que tu souhaites fonder une famille… Tu aimes
piloter et j’ai l’impression que tu y mets fin à cause de moi…
Christelle prit place à ses côtés et lui caressa la main pour le rassurer.
- Je me suis aperçue que la formule 1 passait après toi. J'ai envie de rester avec toi jusqu'à la fin de ma vie et avoir
beaucoup d'enfants. Je t'aime Anthony comme je n'ai jamais aimé personne. Et ce ne sera pas la formule 1 où quoi que se
soit d’autre qui me fera perdre cet amour.
- Pour l'instant mais un jour tu m'en voudras...
- Non… je préfère être prisonnière de tes bras puissants que de ces voitures si puissante soient-elles.
- Alors qu'attends-tu? Viens dans mes bras.
Elle se sentait en sécurité dans les bras de son futur mari.

 
 

 

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EPILOGUE


Assise à une table, à la terrasse d’un café, Christelle regardait les passants. Ceux-ci se rafraîchissaient en dégustant
une glace. Il faisait beau et chaud en ce mois d’Août. Les rires et les sourires étaient au rendez-vous.
Christelle caressa son ventre. Celui-ci avait grossis en l’espace de six mois. Elle était mariée et enceinte.
Anthony lui saisit la main et caressa du pouce le dos de la main.
Elle était pleinement heureuse et ils étaient à Paris depuis 2 jours. Et ce jour-là, à la terrasse d’un café au Champs-
Elysées, tous les amis qu’elle connaissait étaient présents.
Samantha, Byron, Shéhérazade, Greg, Christian et sa petite-amie Stéphanie, Nadia son ancienne amie de l’université
accompagnée d’une amie prénommée Adeline.
Christelle repensa à Isabelle. Elle aussi était enceinte. Dans les deux mois à venir, il y aurait deux mariages. Cindy et
Dominika épouseraient respectivement Bobby et Allan.
Elle appréciait cet instant de détente. Demain, elle se rendrait sur le circuit de Magny-Cours afin de commenter la
course. Après son interview avec le journaliste, on lui avait proposée ce poste de commentatrice sportif.
Nadia regarda sa montre. Elle ne devait pas être en retard.
- Il faut que je parte les amis. On se reverra bientôt, promit-elle en embrassant tout le monde.
Christelle la vit s’éloigner avec Adeline. Sa moto se trouvait à dix mètres environs.
Nadia était une jeune fille super gentille. Malgré se notoriété dans le monde entier, elle était simple. Elle qui devrait se
déplacer avec des gardes du corps, avait refusé ce protocole. Nadia en avait toujours fait qu’à sa tête et se rebellait pour ses
convictions. Elle voulait être une femme comme les autres.
Nadia allait mettre son casque lorsqu’elle tourna la tête.
Elle courut vers la table en mettant son casque et attrapa le casque d’Adeline. Tout en repartant, elle jeta le casque à
un homme qui arrivait lui aussi en courant.
Christelle l’entendit crier à travers son casque. L’homme surpris, enfila le casque et monta sur la moto derrière Nadia.
Après un dernier salut de la main vers la table, elle démarra.
Christelle vit quelques secondes plus tard, une dizaine de personnes qui s’arrêtèrent essoufflés devant le café.
- Mince ! S’écria l’un d’eux. Il nous a échappés.
- Au moins, nous avons sa valise…
Dans quelle galère Nadia s’était fourrée ?
Cette petite scène fit rire Anthony. Christelle se retourna vers son mari.
- C’est une histoire qui promet…

 
 

 

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bon lecture a tous

 
 

 

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ÅÖÇÝÉ ÑÏ

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