áãÔÇßá ÇáÊÓÌíá æÏÎæá ÇáãäÊÏì íÑÌì ãÑÇÓáÊäÇ Úáì ÇáÇíãíá liilasvb3@gmail.com






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ÇáÊÓÌíá

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ÞÏíã 16-01-10, 05:17 PM   ÇáãÔÇÑßÉ ÑÞã: 21
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ÇáÈíÇäÇÊ
ÇáÊÓÌíá: Apr 2008
ÇáÚÖæíÉ: 71788
ÇáãÔÇÑßÇÊ: 417
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ãÚÏá ÇáÊÞííã: princesse.samara ÚÖæ ÈÍÇÌå Çáì ÊÍÓíä æÖÚå
äÞÇØ ÇáÊÞííã: 12

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ÇáÈáÏMorocco
 
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ÇáÍÇáÉ:
princesse.samara ÛíÑ ãÊæÇÌÏ ÍÇáíÇð
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ßÇÊÈ ÇáãæÖæÚ : princesse.samara ÇáãäÊÏì : ÇáÑæÇíÇÊ ÇáÑæãÇäÓíÉ ÇáÇÌäÈíÉ
ÇÝÊÑÇÖí

 

CHAPITRE 8


34
CHAPITRE 8
Le portail était fermé lorsque Christelle arriva chez Anthony. En haut des deux portes était inscrit le nom de la
propriété : « Stenton Court ». Elle appuya sur le bouton, situé à gauche de la voiture. Une voix d’homme assez grave lui
demanda son identité. Après le lui avoir communiqué, le portail s’ouvrit brusquement, comme par magie.
Elle s’engagea immédiatement sur la seule route qui devait l’emmener devant la demeure.
Ne voyant aucun voiturier, elle stationna devant l’entrée. Elle monta les escaliers et sonna. La porte s’ouvrit sur la
mère d’Anthony.
- Entrée ma chère ! S’exclama-t-elle en lui prenant les deux mains.
- Merci. Je suis *******e de vous revoir.
La mère d’Anthony était une très belle femme. Par cette chaleur, elle était vêtue d’une robe blanche en lin. C’était une
femme très svelte pour son âge. Cela se voyait qu’elle prenait soin de sa peau et de sa forme. Un léger maquillage rosissait
ses joues et le mascara faisait ressortir ses yeux gris très clairs. Ses cheveux étaient remontés en un chignon.
- Moi aussi, mais allez tout de suite rejoindre mon fils à la piscine. Je ne lui ai rien dit de votre coup de téléphone…
avez-vous un maillot de bain ? Ajouta la mère d’Anthony.
- Non je...
- Bon, venez avec moi. Il y en a plein à l’étage du dessus.
La mère d’Anthony lui prit la main et elle monta les marches avec entrain. Il semblait à Christelle que la maman
d’Anthony était revenue à l’adolescence. Ses yeux pétillaient de gaieté comme si elle s’apprêtait à jouer un tour à son fils.
Arrivées en haut, elles pénétrèrent dans la troisième chambre à gauche. La mère d’Anthony ouvrit une armoire remplit
de maillot de bain. Christelle n’avait aucune envie de se mettre en maillot de bain mais elle ne pouvait refuser cela à son
hôte.
C’était une chambre toute blanche. Un lit baldaquin trônait au milieu de la pièce. Cette chambre était faite pour une
princesse.
- Je vous attends en bas, informa la mère d’Anthony avant de s’éclipser.
Une fois seule, Christelle se tourna vers l’armoire de maillot de bain et se mit à en chercher un. Il y en avait de toute
sorte, de la plus petite à la plus grande taille, toutes les couleurs imaginables pour un seul type de maillot de bain. Elle prit
un deux-pièces noir et l’enfila.
En descendant les escaliers, elle vit la mère d’Anthony qui l’attendait en bas des marches.
- Vous n’avez pas trouvé de maillot de bain qui vous plaise ?
- Si mais je l’ai sous mes habits.
La mère d’Anthony devait avoir l’habitude de voir se pavaner à demi-nue les amies d’Anthony.
- Très bien. Venez, Anthony n’est pas très loin, dit-elle en lui prenant le bras.
Après avoir traversées quelques couloirs et pièces qui lui faisaient penser à un labyrinthe, la mère d’Anthony s’arrêta
devant deux portes fenêtres ouvertes qui donnaient sur une piscine.
- A tout à l’heure, dit la mère d’Anthony.
- Vous ne restez pas ?
- Non, je préfère laisser les jeunes entre eux.
Elle tourna les talons et disparut avant que Christelle ait pu prononcer un mot. Elle était étrange mais tellement
sympathique et gentille. Qu’allait dire Anthony ?
Soudain un mouvement et un bruit d’eau la tirèrent de ses pensées.
Anthony.
Celui-ci sortait de la piscine, ramassa sa serviette et commença à s’essuyer. Elle eut un choc, elle ne s’attendait pas à
voir cela. Elle ne pouvait détourner les yeux de ce corps si virile, si puissant et si splendide. Il avait des pectoraux si bien
dessinés, des abdominaux en tablette de chocolat, des cuisses si musclées. Elle l’imagina dans une salle de gym en train de
se perfectionner. Elle ne pouvait pas l’observer indéfiniment. D’un pas nonchalant, elle le rejoignit. Plus elle s’approcha de
lui, plus son coeur se mettait à battre plus fort. Anthony, qui ne l’avait pas aperçue, s’allongea sur un fauteuil de plage.
♦♦
Anthony ferma les yeux. Que c’était paisible. Aucun bruit. Il entendit des pas sur le carrelage et une ombre se forma
devant ses yeux fermés.
- Dominika vous me gênez, pourriez-vous vous asseoir sur l’une des chaises, s’il vous plaît.
Il aurait souhaité avoir une journée paisible.
Dominika, le nouveau mannequin et la nouvelle égérie de la marque Luciano, s’était mise en tête de lui mettre le
grappin dessus. Comme tout homme, il avait été attiré par sa plastique parfaite.
Trois semaines auparavant, il l’avait invité à dîner. Durant cette soirée, elle n’avait fait que parler d’elle. Elle était la
meilleure, aucune personne ne lui résistait forcément, elle était sortie avec les plus grandes stars du cinéma américain
comme Dean McCauley.
Anthony l’avait donc écouté d’une oreille distraite et avait souhaité que le repas se finisse le plus vite possible. Il avait
donc refusé son invitation à passer la soirée chez elle par la suite. Et depuis, elle le chassait comme une proie car elle
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n’admettait qu’aucun homme ne puisse lui résister. Chaque jour, elle trouvait un prétexte pour le voir. Et sa mère
n’arrangeait rien en l’introduisant chez lui.
- Dominika, vous me faites de l’ombre, dit-il sans ménagement.
- Qui est Dominika ?
Cette voix lui était familière. Il ne l’avait pas oubliée. Il n’y avait pas un jour où ses pensées ne se dirigeraient vers
elle. Elle était différente des autres. Il aimait quand elle rougissait à ses moindres propos.
C’était certainement une hallucination. Que ferait-elle là ?
Il ouvrit les yeux et devant lui se tenait Christelle. Christelle, plus belle que jamais, auréolée de lumière par le soleil
avec des cheveux de feux. Une vision de rêve. Christelle, la femme qu’il aimait et dont il ne cessait de penser.
L’objet de la discorde entre lui et Bobby…
Aucune femme auparavant ne s’était interposée entre eux. Jamais, il n’avait été dans une colère noire pour une femme.
Sauf pour Christelle. Il la sentait si proche et si éloigné à la fois. Que craignait-elle ?
Avec Bobby s’était très différent. Il y avait de la complicité depuis le début et de la tendresse. Jamais Bobby ne s’était
intéressait à une de ses conquêtes. Conquête n’était pas le mot qu’il aurait dû employer pour Christelle. Il ne l’avait pas
encore conquise.
- Que me vaut l’honneur de votre visite ?
- Votre mère m’a gentiment invitée.
- Ma mère est gentille mais elle se mêle toujours de ce qui ne la regarde pas.
Voulait-il lui faire comprendre qu’elle n’était pas la bienvenue ? Elle aurait mieux fait de s’abstenir de venir.
- Prenez un siège, je vous en pris.
Christelle avait envie de tourner les talons et de partir d’ici le plus vite possible. Cependant ses jambes ne lui
obéissaient pas. Elle restait plantée devant lui, sous ce regard de braise.
- Merci, dit-elle enfin.
Au moment où elle prit place sur le fauteuil à côté de lui, Anthony se leva et entreprit de monter sur le plongeoir. Il fit
un saut exceptionnel. Après avoir nagé un instant, il s’arrêta et la regarda.
- Venez nager ! Cria-t-il.
- Je...
- Vous n’avez pas de maillot de bain ? Demandez à ma mère ou à n’importe qui à l’intérieur de la maison...
- Ce n’est pas cela, j’en ai déjà un. Votre mère a eu l’amabilité de m’en prêter un...
- Mais ?
- Mais je ne sais pas nager.
Anthony fronça les sourcils et réfléchit.
- Ce n’est pas grave, je vais vous apprendre. Il y a un début à tout. Venez…
A contre coeur, elle se déshabilla sous le regarde admiratif d’Anthony et s’assit au bord de la piscine. Anthony vint
près d’elle, mit ses mains sur sa taille et la fit glisser dans l’eau. Sous l’emprise de la peur, elle mit les bras autour de son
cou. Sur la joue droite d’Anthony se trouvait une grosse trace jaune et violette. Bobby ne l’avait pas raté. Devait-elle lui en
parler ? Non, elle avait promis à Bobby de ne rien lui dire.
- Mettez-vous sur le ventre. Bougez vos bras et vos jambes.
- Vous allez me tenir ?
- Oui, ne vous inquiétez pas.
Après une quinzaine de minutes de leçon, il voulu la lâcher mais elle se cramponna à lui.
- Désolée, mais j’ai peur, s’excusa-t-elle. Ne me lâchez pas.
- Pourquoi avez-vous tant peur. Il ne va rien vous arriver.
- Cela ne s’explique pas. Depuis petite, j’ai toujours eu peur de l’eau.
- Mon pauvre coeur…
Le visage d’Anthony devenait dangereusement de plus en plus près du sien. Il l’embrassa ardemment. Cela faisait
longtemps qu’elle attendait d’être embrassée, de sentir le corps si puissant d’Anthony près du sien. Mais n’allait-il pas
réagir froidement ensuite ? Il fallait qu’elle s’écarte, qu’elle s’éloigne de cet homme si séduisant et si dangereux à la fois. Il
fallait mettre une certaine distance entre eux. Mais elle ne fit rien. Son corps se blottit contre lui.
- Venez à Paris avec moi dimanche prochain, proposa-t-il lorsque leurs lèvres se quittèrent.
Christelle retint son souffle. Le visage d’Anthony n’était plus qu’à quelques centimètres du sien.
- Oui, je veux bien vous accompagner, accepta-t-elle à bout de souffle.
Au moment où leurs lèvres se rejoignirent pour seller leur gage, un homme vint les interrompre dans leur intimité. Il
était brun, devait avoir le même âge qu’Anthony plutôt svelte que musclé et très mignon.
- Anthony, miss...
- Gordon, intervint Anthony en se rapprochant du bord et aidant Christelle à sortir en lui tenant la taille.
- Miss Gordon, je vous ai préparé du café.
- Merci, murmura Christelle.
- A votre service ! Répondit-il en leur servant.
- Merci Allan.
- A vos ordres, Anthony.
- Ah vous voici ! S’écria une voix perçante.
Tous trois se retournèrent vers une femme blonde, grande, élancé et très belle. Elle était déjà vêtue d’un maillot de
bain blanc et échancré au niveau de la poitrine jusqu’au ventre. Elle était sublime. C’était la première fois que Christelle
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voyait cette poupée Russe en chair et en os. Son visage était angélique avec son petit nez. Elle avait des grands yeux
émeraude scintillant. Ses cheveux mi bouclés mi raides tombaient jusqu’au milieu du dos.
- Je me disais que c’était trop beau pour être vrai, dit Allan.
- Pourquoi dites-vous cela ? Demanda Christelle en fronçant les sourcils.
- Quand vous connaîtrez Dominika vous le saurez.
Cette femme prit place sur l’un des fauteuils.
- Qui est cette femme ? Questionna Dominika en scrutant Christelle d’un oeil perçant.
Anthony n’ouvrit pas la bouche, ce fut Allan qui le fit à sa place.
- Vous serez morte de jalousie si je vous le disais.
- Vous ! Je ne vous ai rien demandé. Je voudrais du café, s’il...vous...plaît, articula-t-elle irritée.
- Je vais chercher une tasse tout de suite.
- Comment vous appelez-vous ? Demanda brusquement la jeune femme en se retournant vers Christelle.
- Christelle Gordon.
- Cela me dit quelque chose.
Puis elle se tourna vers Anthony.
- Anthony, comment trouvez-vous mon parfum ? Minauda-t-elle.
- Lequel ?
- Celui-ci, sentez c’est nouveau.
Anthony sentit le parfum. Il était à tel point près d’elle que Christelle en fut presque jalouse.
- Le domaine du parfum n’est pas mon fort, avoua-t-il en prenant place sur le fauteuil près de Christelle.
Allan revint deux minutes plus tard avec une tasse et la servit.
- Je vais vous le dire c’est...
- Attendez, miss Dominika, dit Allan qui en se penchant vers elle. Je le reconnais.
- Ah oui ? Cela m’étonnerait vraiment ? J’ai fait un mélange entre deux parfums.
- C’est ce que je disais. C’est « eau de toilette pour chien de chez vous ».
Les yeux de Dominika semblaient lancer des éclairs.
- Anthony ! Pourquoi laissez-vous ce... ce domestique me parler ainsi ?
Allan s’agenouilla devant Dominika au grand étonnement d’Anthony et lui prit la main.
- Veuillez m’excuser Dominika… j’aime vous taquiner.
Pour une fois, Dominika ne trouva rien à dire.
Anthony ne savait pas si Allan avait vraiment le béguin pour Dominika ou bien si c’était une de ses stratégies.
Anthony, pour se débarrasser de Dominika, avait demandé à Allan de se montrer infecte avec elle de manière à ce
qu’elle ne remette plus jamais les pieds chez lui. Anthony voulait simplement garder de bon rapport avec elle pour le
travail.
- Arrêtez de vous moquer de moi… Vous êtes…
- Fou amoureux de vous, avoua-t-il en l’embrassant.
Dominika reçut ce baiser sans broncher, les yeux grands ouverts. Lorsqu’Allan s’écarta d’elle, elle lui décocha une
claque très sonore. La joue d’Allan devint très cramoisie.
- Je… je ne vous permets pas de me toucher, balbutia-t-elle en se levant et en partant avec dignité.
Une fois Dominika hors de vue, Allan pirouetta vers eux et fit une courbette théâtrale.
- Ma prestation était je l’avoue très bonne.
Christelle le regarda avec surprise. Elle ne comprenait pas du tout ce qu’il se passait. Elle avait pensée qu’une scène
d’amour romantique se déroulait sous ses yeux. Mais cela n’était pas le cas.
- Que se passe-t-il ? L’interrogea-t-elle.
- C’est une histoire très rocambolesque, intervint Anthony. Allan est chargé de la rendre folle afin qu’elle ne remette
plus les pieds ici. Jusque là, cela n’avait pas marché malgré tous ses efforts.
- Et je me suis dit, qu’il fallait certainement changer de tactique avec elle, continua Allan. J’aurai peut-être droit à une
augmentation, dit-il en s’éloignant et en sifflotant.
- En parlant de salaire, dit Anthony à Christelle. Votre contrat est en préparation. Vous le recevrez d’ici deux jours.
- Merci Anthony.
Christelle regarda sa montre. Il était temps de partir pour l’entrainement.
- Je dois y aller. Il faut que j’entraine mon frère, ajouta-t-elle en quittant son siège après s’être essuyé avec une
serviette.
Anthony ne disait mot mais contemplait chaque mouvement de Christelle. Elle avait une façon de se sécher qui ne le
laissait pas indifférent. Sa peau était douce, satinée et dorée. Tout en elle lui plaisait. Il pouvait boire toutes ses paroles sans
s’ennuyer contrairement à Dominika.
Ce fut une fois habillé qu’elle remarqua cet intérêt. Elle se mit à rougir.
Elle tendit la main à Anthony.
- A bientôt.
Anthony lui prit la main et l’attira vers lui. Elle bascula tout contre lui et elle reçut un baiser ardent.
- A dimanche…

 
 

 

ÚÑÖ ÇáÈæã ÕæÑ princesse.samara   ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ
ÞÏíã 16-01-10, 05:46 PM   ÇáãÔÇÑßÉ ÑÞã: 22
ÇáãÚáæãÇÊ
ÇáßÇÊÈ:
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ÇáÈíÇäÇÊ
ÇáÊÓÌíá: Jan 2010
ÇáÚÖæíÉ: 154902
ÇáãÔÇÑßÇÊ: 15
ÇáÌäÓ ÃäËì
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äÞÇØ ÇáÊÞííã: 10

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thanks for you i like it

franchement c'est une très belle histoire merci et j'attends la suite

 
 

 

ÚÑÖ ÇáÈæã ÕæÑ kariss   ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ
ÞÏíã 16-01-10, 09:44 PM   ÇáãÔÇÑßÉ ÑÞã: 23
ÇáãÚáæãÇÊ
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ÇáÈíÇäÇÊ
ÇáÊÓÌíá: Feb 2008
ÇáÚÖæíÉ: 62940
ÇáãÔÇÑßÇÊ: 1,517
ÇáÌäÓ ÃäËì
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äÞÇØ ÇáÊÞííã: 247

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ÇáÈáÏItaly
 
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ÞÏíã 17-01-10, 11:18 PM   ÇáãÔÇÑßÉ ÑÞã: 24
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ÇáÊÓÌíá: Apr 2008
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CHAPITRE 9




Le lendemain après-midi vers quatorze heures, elle se résolut à se rendre chez Anthony pour voir sa mère. Cette fois,
elle ne prit pas sa voiture mais sa grosse cylindrée que ses parents lui avaient offerte pour ses vingt-trois ans.
Anthony serait-il chez lui ? Elle l’espérait tant. Elle avait passé une si belle journée la veille en sa compagnie. En
serait-il de même aujourd’hui ? Anthony était toujours imprévisible. Il pouvait être chaleureux et gentil et la seconde qui
suivait, il était froid. Etait-il toujours comme cela ou était-ce à cause d’elle ?
Elle roulait maintenant à plus de cent vingt kilomètres heures sachant par coeur la route. Tout défilait à grande vitesse
devant ses yeux. Elle ouvrit la visière de son casque et le vent fouetta d’un coup son visage brutalement ce qui la stupéfiait
toujours énormément. C’était tellement bon de sentir le vent effleurer son visage et d’entendre le ronronnement de la moto.
Ce fut Allan qui ouvrit la porte lorsqu’elle arriva devant l’entrée.
- Bonjour Miss Gordon ! S’exclama-t-il.
- Bonjour Allan.
- Entrez, mais Anthony n’est pas là, dit-il ennuyé.
- Ce n’est pas grave, je suis venue voir sa mère, répondit-elle très déçue. Comment s’appelle-t-elle en fait ?
- Maria. Suivez-moi, elle est dans le salon.
Il l’emmena à l’endroit dit et s’éclipsa tout de suite après l’avoir annoncé. Maria était assise sur son fauteuil. Vêtue
d’une robe noire, elle était éblouissante. Maria posa son journal sur la table basse en verre et lui tendit les deux mains.
- Bonjour ma chère enfant, comment allez-vous ?
- Très bien merci. A ce que je vois vous êtes resplendissante.
Christelle lui fit la bise.
- J’ai rapporté le maillot de bain.
- Ce n’était pas pressé. Anthony n’est pas là et je ne sais pas quand il rentrera.
- C’est ce que m’a dit Allan.
- Souhaitez-vous boire du thé ? Proposa Maria.
- Très volontiers.
La mère d’Anthony tira sur le cordon, Allan vint tout de suite et Maria fit part de ce qu’elle souhaitait.
Ce salon était magnifique. Une cheminée en pierre était à sa droite et au-dessus de celle-ci se trouvait un tableau peint
avec le visage rayonnant d’Anthony. Ses yeux vert émeraude exprimaient une lueur victorieuse.
Christelle s’approcha de plus en plus de cette peinture dont les yeux semblaient la détailler. Celui qui l’avait peint
devait être un maître dans l’art tellement ce portrait semblait vivant. Mais une chose la chiffonnait. Elle scruta intensément
le visage d’Anthony et aperçut une cicatrice. Elle ne l’avait jamais vue sur le visage d’Anthony.
- C’était mon mari, dit Maria d’une voix emplit de tristesse.
- Il ressemble tellement à Anthony.
- Il y a pourtant une différence.
- Oui, la cicatrice. Mais ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau.
- Plus je vois Anthony, plus je vois son défunt père.
- Cela doit être dur.
- Oui, mon mari me manque. Heureusement que j’ai Anthony et Rebecca.
Allan rentra avec un plateau de thé et des sablés. Il leur servit et fit un clin d’oeil à Christelle avant de sortir. Tout en
buvant leur thé, la mère d’Anthony lui raconta les histoires des ancêtres de son mari dont les portraits de peinture ornaient
les murs. Ce qui la retint en haleine était une histoire d’amour qui s’était déroulée au onzième siècle.
♦♦
Un jeune garçon dénommé Matthew avait hérité d’un vaste domaine vers l’âge de dix ans. Ce domaine était la
propriété du seigneur Mikelin. Matthew n’appartenait pas à sa famille et n’était pas de noble ligné. La seule chose qui les
rattachait l’un à l’autre était Leonora.
Leonora, une jeune femme noble avait prise sous son aile Matthew lorsque des chevaliers de son château l’avaient
trouvé errant dans les bois. Matthew était alors âgé de deux ans. Ces parents avaient été tués sauvagement par des bandits
de grand chemin.
Leonora était la bien-aimé de Mikelin. Ce dernier était considéré comme l’ennemi de tous et surtout du frère de
Leonora dont le château était voisin du sien. Un complot avait était orchestré à l’encontre de Mikelin. Leonora cherchait,
malgré l’interdiction de Mikelin, qui pouvait être le scélérat qui s’en prenait à son amour. Leonora utilisait maints
subterfuges auprès de son frère Dunstan pour passé du temps avec Mikelin. Dunstan ne croyait pas en l’innocence de
Mikelin et lui défendait de voir celui-ci.
Malheureusement Leonora avait été assassinée quand elle avait découvert le tourmenteur de Mikelin et celui-ci avait
été tué lors d’un combat avec son ennemi.
Dunstan avait disparu laissant à son meilleur ami, Nicolas, Doomhameron son domaine.
L’intendant du château de Mikelin avait transmis à Nicolas et Matthew les dernières volontés de son maitre.
Nicolas avait élevé Matthew, et Elsbeth une petite fille de cinq ans qu’il avait sauvé d’ignobles individus.
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Matthew et Elsbeth étaient très amoureux l’un de l’autre depuis qu’ils se connaissaient. Quand Matthew fut en âge de
se marier et de prendre possession du domaine de Mikelin que Nicolas gérait, le roi lui avait trouvé épouse.
La future épouse ainsi que ses parents et tout un équipage étaient arrivés devant les portes de Doomhameron quelques
jours après l’annonce du roi.
Bien que belle, la promise de Matthew avait un caractère très froid tout comme sa mère. Matthew et Elsbeth
essayaient en vain de mettre mal à l’aise ses deux femmes durant leur court séjour. Le père par contre était la gentillesse et
la douceur même. Une légère tristesse s’emparait de lui lorsqu’il posait son regard sur Elsbeth.
Un soir qu’elle était avec Matthew, Lord Hawke leur avait tenu compagnie.
Soudain, il lui avait prit les mains.
- Vous ressemblez à ma femme.
- Non je ne crois pas, avait répliqué Matthew en riant.
- Ma première femme, je voulais dire mon premier amour. Elle était si belle… elle est morte en accouchant. Nous
avions une fille mais on me l’a enlevée.
Elsbeth avait été triste pour lui.
- Elle devrait avoir le même âge que vous, avait-il poursuivit. Vous avez quel âge mon enfant ?
- Seize ans, monseigneur.
- Oui, le même âge. Vous auriez pu être ma fille mais… Elle était belle ma fille, rousse, de magnifique yeux. A cinq
ans, elle était si joyeuse et on me l’a enlevée. On a eu beau la chercher…
Nicolas était sortit de l’ombre où il avait suivi la conversation depuis un bon moment.
- Je me dois de vous dire la vérité, avait-il finit par dire.
Le trio s’était retourné vers lui.
- Elsbeth est votre fille, monseigneur.
- Co… comment ?
- Je vais vous expliquer.
Elsbeth tombait des nues. Elle ne savait pas si c’était une plaisanterie.
- Siméon, entrez s’il vous plait.
Siméon était apparut auprès de Nicolas.
- Siméon, l’homme en qui j’avais confiance, qu’avez-vous fait ! S’était écrié lord Hawke en s’élançant vers lui.
Nicolas l’avait intercepté et arrêté en pleine course.
- Je vous demande une chose, asseyez-vous et écoutez ce que l’on a à vous dire. Mais première chose à faire, nous
irons dans un endroit où les allés et venus ne nous dérangeront pas.
Ils s’étaient tous rendus en silence dans la pièce qui servait de salle de cours à Matthew et Elsbeth, et avaient pris
place autour de la table en bois. Le silence s’était éternisé un moment. Chacun avait été dans ses pensées.
- Je vous écoute…
Nicolas avait jeté un regard vers Siméon afin qu’il prenne la parole.
- J’ai enlevé Elsbeth pour la protéger de Lady Catherine. Elle voulait l’empoisonner pour que sa fille soit l’héritière à
votre mort. Je l’ai entendue un jour. Elle ne vous a jamais aimé. J’ai bien essayé de vous le dire mais vous étiez tellement
amoureux que vous ne m’écoutiez point. Votre confiance s’amenuisait envers moi au fur et à mesure que Lady Catherine
était à vos côtés. Sans vous rendre compte, elle occupait chacune de vos précieuses secondes. Votre fille était aussi
délaissée…
- Mais pourquoi ne pas m’avoir ouvert les yeux ?
- J’ai bien essayé. Je vous avais dit mes doutes sur elle avant votre mariage. Même après, mais c’était parler à un mur.
Donc le jour où j’ai surpris votre femme en plein complot, j’ai décidé de mettre hors de danger Elsbeth. Mais je fus
poursuivi par deux hommes qu’elle avait envoyés. Après deux jours d’escapade, nous fûmes rattrapés. J’ai cru notre heure
arrivé mais heureusement que Lord Nicolas et un autre chevalier nous vinrent en aide. Après mon récit, ils me proposèrent
de nous abriter.
- Pourquoi ne m’avez-vous pas averti ?
- Cet autre chevalier m’a conseillé d’attendre jusqu’à ce qu’Elsbeth ait l’âge de seize ans. Tout danger serait alors
écarté. Ne me demandez pas pourquoi mais ce chevalier était digne de confiance.
Nicolas avait hoché la tête.
- Donc lorsque vos hommes se renseignèrent au château au sujet de votre fille, avait continué Nicolas, nous leur
mentîmes. Pour la protéger, nous décidâmes qu’elle passerait pour une paysanne. Je sais que nous avons géré votre vie
pendant tout ce temps-là, avait-il dit en les regardant, mais c’était pour votre bien.
Elsbeth s’était jeté dans les bras de son père. Son foulard était tombé et avait révélé sa magnifique chevelure rousse.
- Ma fille, tu es vivante. Quelle joie ! Que de temps perdu à cause de ma cécité amoureuse. Que cette sorcière soit
bannie à tout jamais de ma vie.
Lady Catherine et sa fille restèrent dans son domaine mais dans une autre aile afin qu’il ne put que les voir très
rarement. Matthew et Elsbeth se marièrent.
♦♦
Durant tout ce récit, Christelle avait eu une sensation de déjà vu. Cette histoire qu’elle ne connaissait pas lui était si
familière.
- Et si je vous faisais visiter la propriété, proposa la mère d’Anthony.
- Pourquoi pas !
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Au moment où elles s’apprêtèrent à sortir de la pièce, Anthony et Dominika entrèrent dans le salon. Anthony qui était
en pleine discussion, s’arrêta net et le sourire que Christelle aimait tant se dessina sur ses lèvres.
- Bonjour Christelle.
- Bonjour.
- Vous vouliez me parler, je suppose ?
- Non. Je suis venue apporter le maillot de bain que votre mère à eu l’amabilité de me prêter la veille.
- J’allais justement lui montrer la propriété mais comme tu es là, tu pourrais le faire à ma place.
- Si tu veux. Allons-y tout de suite.
Dominika allait les suivre lorsque la voix tranchante de Maria s’éleva dans la pièce.
- Dominika, vous restez avec moi car vous avez déjà vu la propriété dans sa totalité.
- Mais...
- En plus, vous me tiendrez compagnie ma fille.
Dominika regarda Anthony plein de désespoir mais celui-ci n’avait d’yeux que pour Christelle qui fixait Allan à
l’embrasure de la porte. Ce dernier répliqua :
- Je vous tiendrais également compagnie ma mie.
- Allez-y mes enfants ! S’exclama Maria avec un large sourire.
La demeure était beaucoup plus grande que ce qu’elle avait imaginé. Elle contenait un salon, une salle à manger, une
cuisine, la chambre conçue pour l’essayage des maillots de bain mais le plus étonnant c’était les douze chambres
semblables les unes des autres. Celles-ci comprenaient un salon avec une mini bibliothèque, une chaîne HI-FI, une
télévision écran plat, un lecteur DVD, sur une étagère se trouvaient beaucoup de CD et de DVD. Il y avait également une
salle de bain et des toilettes. Ce n’était plus une chambre mais un appartement. Toutes ces chambres étaient situées à deux
étages différents. Celle d’Anthony et de Rebecca était au premier et très différentes des autres. Le rez-de-chaussée se
composait d’une salle de jeu pour les enfants des invités, d’une bibliothèque, d’une salle de musculation, d’une salle de
danse et d’un grand salon où avait eu lieu la réception.
Ils sortirent ensuite à l’extérieur où ils se dirigèrent vers une écurie où se trouvait une dizaine de chevaux plus beau les
uns que les autres mais un seul attira plus son attention. Ce fut un cheval noir.
- Un pur sang arabe. Ne vous approchez pas trop de lui. Speed n’est pas très docile.
Contrairement à son avertissement, elle s’approcha et tendit la main pour le caresser. Speed méfiant au début ne se
laissa pas toucher puis peu à peu vint vers elle. Christelle lui chuchota une chose inaudible sous le regard médusé
d’Anthony.
Anthony n'en croyait pas ses yeux. Speed n'avait pas bronché aux caresses de Christelle. Lui seul avait pu l'approcher,
maintenant ils étaient deux. Christelle le surprenait de plus en plus car elle était exceptionnelle.
- Pourrais-je le monter ? Demanda-t-elle.
- Je ne crois pas que ceci soit une bonne idée. J’ai dû faire plusieurs chutes avant de l’apprivoiser… Je pense que vous
ne désirez plus le monter, c’est trop dangereux.
- C'est mal me connaître. J’adore la difficulté.
- Et si vous vous cassiez quelque chose ?
- Tant pis, qui ne risque rien, n'a rien. J'aurai essayé. S'il vous plaît... s'obstina-t-elle d'une voix implorante.
- Avez-vous déjà fait du cheval ?
- J'ai fait de l'équitation pendant plusieurs années.
- Bon, vous l'aurez voulu.
Il sortit Speed après l’avoir scellé.
Christelle le chevaucha et au moment où Anthony lâcha Speed, celui-ci se cabra. Heureusement que Christelle était
une bonne cavalière sinon la chute aurait pu être violente.
- Oh ! Calme-toi ou tu n'auras pas ce que je t'ai promis.
Après ces quelques mots, celui-ci s'apaisa sous le regard admiratif et stupéfié d'Anthony.
- Que lui avez-vous promis ?
- Que j'allais lui donner du sucre la prochaine fois que je reviendrai s'il était gentil.
- Bien, je vous félicite.
- Merci.
- Et si nous continuons notre visite à cheval, dit-il à Christelle.
- D'accord.
Il se dirigea vers la sellerie pour prendre une autre selle. Anthony prit un cheval blanc. Il ne manquait plus qu'une
corne au milieu de sa tête afin qu'il ressemble à une licorne de légende.
Sur plusieurs hectares se trouvaient un terrain de tennis, de basket, de volley-ball. Après avoir fait le tour de la
propriété en parlant de tout et de rien comme s’ils s’étaient connus depuis l’enfance, ils rentrèrent au galop jusqu’à l’écurie
après avoir parié sur un dîner au restaurant de leur choix. Ce fut Christelle qui gagna.
♦♦
Ces quelques heures passées avec Anthony avaient été merveilleuse, se remémorait Christelle en route vers le circuit.
Ce bel Italien était d’une humeur changeante. Un coup, il était tout beau, tout gentil, tout mignon presque aimant voir
amoureux et l’instant d’après, il était dur, froid comme de la pierre et indifférent.
Aujourd’hui, il fut encore un compagnon vraiment adorable. Mais pendant un dixième de seconde, elle avait cru
percevoir dans ces yeux une lueur froide quand elle l’avait quitté pour un soi-disant rendez-vous important. Si cela n’avait
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tenu qu’à elle, elle serait encore restée, mais le devoir l’appelait sur le circuit où devait l’attendre ses compagnons
d’infortunes.
- Salut les gars ! Prêt pour faire une course Khaled ?
- Ouais !
Khaled était son coéquipier. Lui aussi était dans le secret d’état. Il l’avait vu dans les vestiaires se changer. Khaled
était l’un des meilleurs pilotes qu’elle connaissait depuis deux années. Khaled était très connu. C’était un honneur pour
Christelle d’être la coéquipière d’un homme comme lui. C’était aussi un très bon professeur car après l’avoir vu conduire,
il lui donnait certain conseilles qui la faisait devenir meilleure que jamais. Ben était toujours là au cas où Anthony mettrait
le bout du nez sur le terrain et pour tous les techniciens de l’écurie Luciano. Ben ramenait toujours avec lui ses cours pour
réviser et se cachait dans les vestiaires.
- Que le meilleur gagne ! lança Khaled au micro.
Ils firent une course de trente tours. Tantôt, elle faisait le meilleur temps, tantôt c’était lui.
- Tu ne t’es pas mal débrouillée. Tu me battras sûrement la prochaine fois, déclara Khaled une fois tous les deux sortis
du monospace et se dirigeant vers les vestiaires sans avoir retiré leurs cagoules.
- Inch’Allah.
- Vous deux ! S’écria Tom en les rejoignant. La pôle position se déroulera Mardi 28 Avril au Brésil.
Deux jours après la semaine qu’elle passerait à Paris avec Anthony.
♦♦
Christelle ouvrit la boite aux lettres et découvrit des tas de journaux de promotion ainsi que des factures et une lettre
spécialement destiné à son frère qui n’était pas là en ce moment.
Elle posa les lettres sur la petite table pour les regarder de plus près en buvant une bonne tasse de café.
Son frère arriva quelques minutes après elle.
- Déjà de retour ! Mais je croyais que tu en avais pour un certain temps à déménager l’appartement de ton copain.
- Moi aussi mais tout a été fait rapidement. Il y avait plus de monde que prévu.
Il s’assit à côté d’elle.
- Tiens ! Il y a une lettre pour toi.
- Ah ? Je me demande ce que c’est ?
Il ouvrit et parcourut la lettre. Plus il la lisait plus son visage devenait livide.
- Qu’y a-t-il ? Interrogea Christelle.
- Un problème.
- Grave ?
- Cela dépend.
- De quoi ?
- De la personne à qui je vais le dire.
- Qui est-ce ?
- Il s'agit de toi.
- De moi, pourquoi ?
- La saison commence bien le 28 Avril ?
- Oui et alors ?
- Mon examen se déroulera en même temps que la saison de formule 1.
- Tu plaisantes ?
Il n'en avait pourtant pas l'air. Elle lui prit la lettre des mains et la lu. Il avait raison. Pourquoi n'était-ce pas une
blague ? Qu’allait-elle faire sans Ben ?
- Je suis désolé mais cela ne durera seulement que deux semaines, finit par dire Ben.
- Ce n'est pas ta faute, il faut que je trouve une solution. Comment expliquer à Anthony ton absence alors que je
conduirais ?
Elle lui rendit la lettre et monta dans sa chambre.
Il fallait trouver une solution et vite.
Elle enfila son jogging et mit ses cheveux sous une casquette pour aller courir. C'était un très bon moyen pour stimuler
son esprit.
Lorsqu'elle ouvrit la porte pour sortir dehors, elle découvrit Rebecca au pas de la porte qui s’apprêtait à sonner. Celleci
sauta tout à coup sur elle.
- Ben, je ne savais pas que tu avais un sixième sens.
- Rebecca, c’est moi Christelle, tu te trompes.
Rebecca desserra son étreinte et dévisagea Christelle.
- Et en plus tu imites parfaitement la voix de ta soeur.
- Non, je t'assure, je suis bien Christelle. Comment peux-tu confondre ?
Christelle enleva ses lunettes de soleil sous l’oeil stupéfait de Rebecca.
- Comme cela, je ressemble à Ben ?
- Wouaaah ! C’est vrai, c'est toi Christelle, ta ressemblance avec ton frère était frappante sous ton jogging, ta casquette
et tes lunettes.
- Bon, je te laisse, je dois y aller.
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Ce disant, elle partit en courant. Elle n'aurait jamais pu imaginer que Rebecca la prenne pour son frère. Depuis que
Rebecca et son frère s’étaient rencontrés, ils ne se quittaient plus. Rebecca venait pratiquement tous les jours à la maison
contrairement à Anthony.
Anthony…
Ce bel italien ténébreux et plein de charme, viendrait la chercher dans deux jours pour partir à Paris. Encore un jour de
supplice sans le voir.
Elle traversa le parc et s’arrêta au café. Ce café où elle avait rencontré Anthony. Après s'être assise à une table, elle
aperçut que deux jeunes femmes lui souriaient béatement. Elle regarda derrière elle et vit qu'il n'y avait qu'un vieux couple.
Pourquoi la regardaient-elles ainsi ? Avait-elle un bouton au milieu de la figure ? Celles-ci se levèrent et vinrent se planter
devant Christelle.
- Peut-on s'asseoir ? Demanda l'une d'elle.
- Allez-y !
Elles s’installèrent avec le même sourire béat.
- Que puis-je pour vous ? Interrogea Christelle.
- Tout simplement discuter, précisa celle qui avait déjà parlé.
- De quoi ?
- De vous, nous voulons tout savoir sur vous. Vous êtes si mimi.
- Vous êtes gentilles mais je ne suis pas de ce bord là.
Les deux jeunes filles perdirent leurs sourires.
- C’est dommage. Pourquoi les beaux mecs sont homos, c’est du gâchis ?
- Qu'avez-vous toutes à me prendre pour un homme ? Je suis une femme bon sang !
- Vous voulez rire ?
- Non, regardez.
Elle enleva ses lunettes et sa casquette qui dissimulait ses longs cheveux. Les deux jeunes femmes furent ébahies, ce
qui tira un sourire au coin des lèvres de Christelle.
- Je... je rêve, balbutia la femme blonde.
- Pas du tout... je vais vous laisser maintenant, lança Christelle en se levant.
- Attendez, dit la même femme.
- Oui ?
- Vous n'auriez pas un frère par hasard ?
- Si, mais... il est déjà pris. Au revoir.
Elle paya sa tasse de café et prit le chemin de retour en courant. Quelle journée ! Ensuite, elle ne pensait plus qu'au
petit problème qui l'avait amenée à courir.
Elle ralentit le pas et ouvrit le portail. Ben était dans le salon en train d'étudier.
- Où est Rebecca ?
- Chez elle, je suppose.
- Dispute d'amoureux ?
- Pourquoi dis-tu cela ? Demanda-t-il sans lever les yeux de ses bouquins.
- Cela ne fait pas une heure que je suis partie et elle n'est déjà plus là.
- Ce n'est pas pour cette raison. Elle vient juste de partir pour me laisser travailler. As-tu trouvé une solution ?
- Non, mais je ne désespère pas. Je vais prendre une douche et nous faire un dîner.
Aussitôt dit, aussitôt fait, elle prit sa douche et fit des hamburgers maison pour elle et son frère.
♦♦
Christelle se réveilla toute joyeuse. Elle avait trouvé la solution du problème. Son frère, réveillé bien avant elle, fut
surpris par son changement d’humeur. Hier, avant de se coucher, elle était mélancolique malgré les efforts qu'elle faisait
pour qu'il ne s'en aperçoive pas.
Elle lui raconta, excitée comme une enfant, qu'elle avait trouvé la solution dans son rêve.
Ben n'en croyait pas ses oreilles. Lorsque Christelle avait une idée derrière la tête, il fallait s'attendre à une idée
saugrenue mais celle-ci était bien pire encore.
Il essaya de l'en dissuader prétextant qu'il allait se creuser les méninges pour en trouver une autre cependant elle tint
bon en argumentant. Et contre cela, il céda.
- C'est demain que tu pars pour une semaine à Paris ?
- Oui, à 15 heures 30.
- D'accord, de toute façon je serais là pour te dire au revoir.
Encore une journée et Anthony ne serait plus qu'à elle seule pendant une semaine. Aujourd'hui, comme tous les autres
jours, elle passa sa journée à lire, à s’entraîner pour la dernière fois avant le grand prix du Brésil et à rêver d'Anthony.

 
 

 

ÚÑÖ ÇáÈæã ÕæÑ princesse.samara   ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ
ÞÏíã 19-01-10, 11:05 AM   ÇáãÔÇÑßÉ ÑÞã: 25
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ÇáÈíÇäÇÊ
ÇáÊÓÌíá: Apr 2008
ÇáÚÖæíÉ: 71788
ÇáãÔÇÑßÇÊ: 417
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ßÇÊÈ ÇáãæÖæÚ : princesse.samara ÇáãäÊÏì : ÇáÑæÇíÇÊ ÇáÑæãÇäÓíÉ ÇáÇÌäÈíÉ
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bon lecture

 
 

 

ÚÑÖ ÇáÈæã ÕæÑ princesse.samara   ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ
ÅÖÇÝÉ ÑÏ

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ÇáßáãÇÊ ÇáÏáÇáíÉ (Tags)
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